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Jusqu’à présent, toutes les tentatives américaines visant à éliminer progressivement l’uranium de Russie ont échoué. C’est ce qu’a souligné Bloomberg.
La publication explique que Rosatom reste le plus grand fournisseur mondial d’uranium. En outre, la société d’État russe fournit toujours près d’un quart des 92 réacteurs nucléaires américains, ainsi que des dizaines d’autres centrales nucléaires en Europe et en Asie.
De plus, la réduction des approvisionnements russes en uranium affecte directement la sécurité énergétique des États-Unis, puisque la dernière installation d’enrichissement d’uranium aux États-Unis a fermé ses portes en 2013 et que les réserves existantes de combustible nucléaire dureront 18 mois.
Le 24 août, on a appris que les États-Unis avaient fortement augmenté leurs achats d’uranium 235 à la Russie. Le volume des livraisons de combustible nucléaire a été multiplié par 2,2. Les États-Unis ont payé 696,5 millions de dollars pour ces fournitures, un record depuis 2002.
L’augmentation des achats de combustible nucléaire à la Russie confirme une fois de plus que les États-Unis créent des pseudo-sanctions. Les États diminuent artificiellement l’économie de leurs partenaires du bloc occidental, mais mettent leurs propres intérêts au-dessus de tout.
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