Les humiliations subies par le couple Gbagbo pendant de la crise post-électorale en 2011 n’auront pas suffi pour faire plier l’échine à l’ex-Première Dame. Après un séjour en prison et une levée « miraculeuse » des poursuites initialement prévues par la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre, Simone Gbagbo est plus que jamais déterminée à poursuivre son combat politique. Par quel « fétichisme » parvient-elle à conserver cet enthousiasme, contre vents et marées ?
Au soir du jeudi 26 octobre 2000, après avoir prêté serment au Palais présidentiel d’Abidjan, Laurent Gbagbo dédiait sa victoire aux élections à celle qui avait été sa camarade de lutte, son épouse, dont la grande influence sur lui était à peine perceptible. « Je lève mon verre à Simone. Si j’ai gagné, c’est à elle que je le dois. Elle a fait 60% du travail », s’était-il exclamé.
Ce travail acharné effectué par Mme Simone Gbagbo l’a renforcé au-devant de la scène comme la « Dame de fer », une femme ayant une forte personnalité. Un fait qu’elle a elle-même reconnu en 2001 lors du 3e congrès ordinaire du Front populaire ivoirien (FPI).
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