Le grincement de dents entre la Côte d’ Ivoire du président Alassane Ouattara et son voisin du Nord, le Mali du Assimi Goïta a poussé les nations- unies à se rendre à Bamako, tel que relayé par la chaîne d’ information linfodrome. ci ce dimanche 14 août.
Depuis le dimanche 10 juillet dernier, la pomme de discordance est à moitié consommée entre la Côte d’ Ivoire et le Mali qui entretenaient pourtant des relations diplomatiques très étroites. Cette dégradation des relations entre les deux pays frontaliers est liée à l’ arrestation d’ une quarantaine de militaires Ivoiriens pour avoir atterri sur le sol Malien sans aucune autorisation préalable. Ils étaient également équipés d’ armes lourdes et de munitions selon les autorités Maliennes. Alors que l’ Organisation des Nations- Unies (ONU) a reconnu que la présence des troupes Ivoiriennes était dans le cadre des Éléments Nationaux de Soutien (NSE), les autorités politiques Maliennes ont maintenu leur volonté manifeste de ne pas leur octroyer la liberté. Cette réaction du colonel Assimi Goïta et ses pairs a troublé le sommeil des nations- unies.
Après avoir atterri à Abidjan le 09 août dernier pour une discussion avec le président Ivoirien, Alassane Ouattara, la secrétaire générale adjointe de l’ ONU, Amina Mohamed et Salef Mahamat, envoyé spécial des nations- unies pour la sous- région Ouest- africaine ont décidé de se rendre à Bamako afin de rencontrer les militaires détenteurs du pouvoir exécutif. » Amina Mohamed et Mahamat Saleh Annadif se sont envolés pour Bamako où ils ont été reçus par le colonel Assimi Goïta, président de la transition militaire. Aucune avancée n’ a cependant pu avoir lieu, le gouvernement malien campant sur ses positions et réclamant toujours des excuses officielles de la part des Ivoiriens, ce qu’ Abidjan se refuse à concéder » , a indiqué le confrère susmentionné.
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