La 65e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’est tenue, le dimanche 7 juillet 2024, à Abuja, capitale politique de la République fédérale du Nigeria. Cette rencontre fut la première pour le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, qui a fait le déplacement.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, était l’un des chefs d’Etat importants de la sous-région absents à cette rencontre. Il était représenté par le Vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné.
Le sommet de la CEDEAO a pris d’importantes décisions, entre autres, la réaffirmation de la mise sur pied d’une force régionale de 5000 hommes pour lutter contre le terrorisme. Cette entité commencera par la constitution d’une brigade de 1 650 hommes. Autre décision importante, la désignation par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO de trois (3) chefs d’Etat pour discuter et ramener à la raison les régimes militaires des pays de l’AES (Mali, Burkina Faso et Niger) qui sont en rupture de ban avec l’organisation sous-régionale.
Ces trois chefs d’Etat sont Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, Bassirou Diomaye Diakhar Faye du Sénégal et le général Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau.
La CEDEAO a exigé la « libération sans condition » du président élu du Niger et renversé par un coup d’Etat, Mohamed Bazoum, détenu depuis lors avec son épouse. La CEDEAO a également interpellé les pays de la sous-région, membres de l’organisation, qui ne sont pas à jour de leurs cotisations de s’exécuter maintenant. Une mission sera conduite dans ces pays pour les exhorter à payer leurs dettes envers l’organisation sous-régionale ouest-africaine. Ci-dessous l’intégralité du communiqué final du sommet de la CEDEAO.
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