Tensions préélectorales : Danièle Boni-Claverie s’étonne de l’attitude du pouvoir

Avec l’exclusion de la course à la présidentielle des principaux ténors de l’opposition dont le désormais président délégué du PDCI-RDA, Cheick Tidjane Thiam, l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) réitère ses inquiétudes à l’approche du scrutin.

« Le climat politique tendu amène certains, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition à tenir des propos exagérés, belliqueux ou haineux. Plutôt que de perdre son temps à accuser l’autre, il serait plus sain de se comporter tous en responsables, soucieux de rompre le cycle de violence qui est en train de s’instaurer. N’oublions pas qu’un pays en voie de développement comme le nôtre reste fragile… », exhortait sa présidente, Danièle Boni-Claverie dans un communiqué dont nous avons obtenu copie.

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Tout en rappelant que « la paix n’est pas un luxe », l’ancienne ministre de l’information, s’interroge quant à l’attitude du régime du RHDP dans la gestion de la crise actuelle ? « Pourquoi le gouvernement et le parti au pouvoir campent-t-ils sur leurs positions ? Figés, sourds et muets devant les observations de l’opposition alors que nous savons que les tensions préélectorales viennent souvent d’un manque de communication… ».

Selon Danièle Boni Claverie, « La recherche de la paix doit nous amener à nous asseoir et ensemble à nettoyer la liste électorale de toutes ses anomalies… », car renchérit-t-elle, « Pourquoi s’entêter à nous imposer une commission électorale qui ne suscite que méfiance et soupçon alors qu’il est encore temps de la réformer ? ».

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L’URD, soulignons-le, aligne ses prises de position sur celle de la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP-CI) menée par le PDCI-RDA qui plaide pour l’instauration d’un dialogue politique franc entre l’opposition et le pouvoir à l’aune de la préparation de l’élection présidentielle d’Octobre 2025.