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Thiam pointe encore le bas niveau de l’espérance de vie en Côte d’Ivoire : « C’est 61 ans au Liberia et 65 ans à Madagascar »

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Tidjane Thiam, président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), n’a pas manqué de souligner, lors de son intervention dans l’émission 20heures25 avec Tidjane Thiam du mercredi 9 avril 2025, les inégalités persistantes en matière de santé en Côte d’Ivoire. L’un des points qu’il a particulièrement mis en avant est l’espérance de vie en Côte d’Ivoire, qu’il considère comme bien trop faible comparée à celle de ses voisins africains.

« En Côte d’Ivoire, l’espérance de vie est de 58 ans, c’est insuffisant. C’est 61 ans au Liberia et 65 ans à Madagascar. Ces pays ne sont pas forcément mieux lotis économiquement, mais ils arrivent à mieux protéger leurs populations. » Un constat qui, selon Thiam, traduit des lacunes persistantes dans le système de santé ivoirien, qu’il estime être l’un des enjeux majeurs du développement du pays.

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Le leader du PDCI a exprimé son inquiétude quant à l’impact de cette faible espérance de vie sur la productivité et le bien-être des populations. Pour lui, cette situation est le résultat de politiques de santé publique inefficaces et d’un manque d’investissement dans les infrastructures sanitaires. “Les inégalités d’accès aux soins, les mauvaises conditions de vie, l’insuffisance des équipements dans les hôpitaux, tout cela se cumule pour limiter l’espérance de vie de nos concitoyens.”

Tidjane Thiam a également insisté sur la nécessité de réformer en profondeur le secteur de la santé, à travers une meilleure gestion des ressources humaines et matérielles. “Il ne s’agit pas seulement de construire des hôpitaux, il faut aussi former des médecins, des infirmiers et veiller à ce que la prise en charge des malades soit optimale,” a-t-il déclaré, appelant à un investissement significatif dans ce domaine.

Dans sa vision de la Côte d’Ivoire, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) place la santé parmi les priorités de son projet pour 2025. Selon lui, l’amélioration de l’espérance de vie serait un indicateur clé de la réussite des politiques publiques en matière de santé. “Un pays qui investit dans la santé de sa population construit les bases solides de son développement. Nous devons faire de la santé un droit accessible à tous, à travers tout le territoire.”

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Face aux défis de la démographie, des maladies infectieuses et d’une gestion souvent critiquée du secteur, l’ex-ministre de la Planification et du Développement a suggéré que la Côte d’Ivoire pourrait s’inspirer de certaines pratiques observées dans des pays voisins. “L’amélioration de l’accès aux soins, notamment en milieu rural, et l’instauration de programmes de prévention doivent être au cœur de notre politique sanitaire.”

À quelques mois de la présidentielle, la question de la santé publique s’impose donc comme un enjeu majeur dans le débat politique. Les propositions de Thiam, axées sur l’accessibilité des soins et la réduction des inégalités sociales, sont désormais au centre des préoccupations des Ivoiriens, à la recherche d’une solution durable pour améliorer leurs conditions de vie.

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