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Trump menace l’Égypte et la Jordanie : « Plus d’aide si vous n’accueillez pas les Gazaouis »

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Lors d’une interview sur Fox News le 10 février, Donald Trump a annoncé qu’il envisageait de couper les aides financières versées à l’Égypte et à la Jordanie si ces deux (02) pays refusaient d’accueillir les Palestiniens de Gaza. Cette proposition amorce son projet de transformer Gaza en une « riviera du Proche-Orient ».

Interrogé par le journaliste Bret Baier sur le « droit au retour » des Palestiniens dans leur enclave, Donald Trump a répondu sans ambages : « Non, ils n’en auraient pas car ils auront des logements bien meilleurs. » Il a justifié sa position en expliquant que Gaza n’était plus habitable et qu’il faudrait des années pour la reconstruire.

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Menaces sur l’aide américaine
« Nous voulons construire de belles communautés pour les deux millions d’habitants de Gaza. Il pourrait y en avoir cinq, six ou deux. Mais nous construirons des communautés sûres, un peu à l’écart de l’endroit où ils se trouvent, là où est tout ce danger », a déclaré le locataire de la Maison Blanche. 

« Peut-être que nous arrêterons les aides si ils refusent de coopérer », a-t-il lancé, accentuant ainsi la pression sur Amman et Le Caire. « Les États arabes soutiennent les Palestiniens qui rejettent le projet de prise de contrôle de la bande de Gaza et l’éviction de sa population », a déclaré la partie Egyptienne

Pour concrétiser son projet, Trump compte sur la coopération de l’Égypte et de la Jordanie. Cependant, ces deux pays ont fermement rejeté l’idée d’accueillir les Gazaouis.

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En réponse, Trump a menacé de suspendre l’aide financière américaine qui leur est destinée. « Peut-être que nous arrêterons les aides si ils refusent de coopérer », a-t-il lancé, accentuant ainsi la pression sur Amman et Le Caire.

Cette menace intervient alors que les États-Unis versent chaque année des milliards de dollars à l’Égypte et à la Jordanie, notamment pour soutenir leur stabilité régionale et leur coopération sécuritaire. 

Un rejet catégorique de l’Égypte et de la Jordanie 
L’Égypte et la Jordanie ont rapidement réagi aux propos de Trump. Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a rencontré le sénateur américain Marco Rubio à Washington pour réaffirmer le soutien de son pays aux droits des Palestiniens.

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« Les États arabes soutiennent les Palestiniens qui rejettent le projet de prise de contrôle de la bande de Gaza et l’éviction de sa population », a-t-il déclaré, selon un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.

De son côté, la Jordanie, qui accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, a également exprimé son opposition. Le roi Abdallah II, qui devait rencontrer Trump à Washington le 11 février, avait déjà rejeté « toute tentative » de déplacer les habitants des Territoires palestiniens. 

Le plan de Trump pour Gaza ne fait pas l’unanimité, même au sein de la région. Alors que l’ancien président américain rêve de transformer Gaza en une destination touristique de luxe, les pays arabes restent fermement attachés à la cause palestinienne. Pour eux, toute solution doit respecter les droits des Palestiniens à vivre sur leurs terres. 

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