Véronique Aka (vice-présidente du PDCI-RDA): « Le contrat est terminé, qu’il parte, il s’agit de notre pays, on en a pas deux, nous sommes fatigués »

Du haut de sa tribune, Véronique Aka n’a pas utilisé le dos de la cuillère pour exprimer son mécontentement, notamment sur la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale, alors candidat du PDCI-RDA. « C’est notre pays, on n’en a pas deux. Nous avons la Côte d’Ivoire. Les femmes qui n’ont pas de mari, votre mari, c’est le PDCI-RDA. Celui qui est orphelin, son père, c’est le PDCI. », a-t-elle expliqué.

Elle a rappelé que c’est le PDCI-RDA qui a fondé ce pays. Elle a par ailleurs remercié les femmes et les jeunes qui selon elle, n’ont plus peur de sortir. « Arrêtez de faire la politique du salon, sortez ! Titi (Thiam) va être le président de ce pays, qu’on le veuille ou pas. Je vous demande d’être solidaire. Le gardien ne peut pas être le propriétaire de la maison. Nous sommes fatigués. », a-t-elle insisté.

A l’en croire, les articles 48, 2, etc ne concernent pas son candidat. « Tout ce qui nous concerne, c’est d’aller aux élections. », s’est empressée de dire la vice-présidente du PDCI-RDA avant d’inviter les militants à se tourner vers Dieu. « On sait qui concerne l’article 48, ce n’est pas nous. Toutes les 60 ethnies font partie du PDCI-RDA.

Vous, populations de Gonzagueville, vous avez le droit d’être à Cocody aussi. Quand un fou voit son camarade fou, il le salue. Si nous sommes sous le soleil, c’est à cause de vous, nos enfants. Le contrat est terminé, qu’il parte. Nous devons voter le 25 octobre. La route est là, il faut partir. », a affirmé Véronique Aka.

Pour terminer, elle a invité les jeunes de se mobiliser. « Vous êtes venus défendre la Côte d’Ivoire parce qu’il ne s’agit plus de parti politique. Il s’agit de notre pays. On en a pas deux. Alors levez-vous comme les jeunes burkinabè. Vous avez tous des portables, soyez des enfants intègres. Nous sommes fatigués, nous en avons marre. », a-t-elle conclu.