Connect with us

A La Une

Vidéo de violence attribuée aux militaires : les députées exigent la transparence en Centrafrique.

Publié

on

Des réactions continuent d’être enregistrées, suite à la diffusion des vidéos impliquant quelques éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Les femmes parlementaires de Centrafrique expliquent dans un communiqué du 10 avril 2025, que « c’est avec effroi et un cœur lacéré », qu’elles ont pris connaissance des vidéos « de tortures infligées par des Forces de Défense et de Sécurité (FSI) à l’encontre des civils, essentiellement des femmes et des enfants » en Centrafrique.

Les députées dans leur déclaration commune, estiment que « ces scènes deshumanisantes quel que soit le moment », renvoient à « une époque de déni des droits élémentaires » notamment, explique le communiqué, « le droit à la vie et à la dignité » en Centrafrique.

Publicité

Elles rappellent, que « l’humiliation ainsi infligée aux femmes et aux enfants sans défense, est un travestissement préoccupant du rôle de l’armée du Peuple ». Une armée qui, expliquent-elles, est « censée protéger et rassurer les Centrafricains sur toute l’étendue du territoire national ».

Les femmes Parlementaires de Centrafrique à travers ce communiqué, « condamnent avec la plus grande fermeté ces violations des droits des citoyennes et des citoyens » en Centrafrique. Ainsi, les députées Centrafricaines appellent en tant que mères, « à l’identification sans délai de ces personnes pour des sanctions exemplaires, documentées, disponibles et leur traduction devant la justice » en Centrafrique.

Il faut savoir que ces vidéos concernent, un passage à tabac des civils organisé par quelques éléments des FACA sur un site minier. L’Etat-major des Armées a annoncé dans un communiqué le 9 avril dernier, que les auteurs de ces sévices sont déjà sous le coup des sanctions disciplinaires selon les règlements des Armées.

Publicité

Les députées ayant signé cette déclaration sont respectivement, Emilie Béatrice Epaye, Christiane Doraz Serefessenet, Marie-Christiane Patassé, Rachel Ngakola et Bernadette Gomina Pampali.

Publicité
Continuer La Lecture
Publicité
Cliquez Pour Commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Share via
Copy link
Powered by Social Snap