Les chauffeurs de taxis communaux et de ‘’gbaka’’ de Yopougon sont en colère à la suite du décès d’un chauffeur de ‘’Wôrô Wôrô’’ abattu, dans la soirée du vendredi 4 novembre 2022, à Jean Paul II, par un gendarme.
La circulation est perturbée par endroits, ce samedi 5 novembre 2022, dans la commune de Yopougon, à la suite du mouvement d’humeur de certains chauffeurs de taxis communaux (wôrô wôrô) et des véhicules de transport en commun appelés communément ‘’gbaka’’.
Mouvement d’humeur consécutif au meurtre d’un chauffeur
Ce mouvement d’humeur des chauffeurs est consécutif au décès de Fofana Karamoko, né le 8 octobre 1992, à Attecoubé. Ce chauffeur de taxi communal appelé ‘’Wôrô Wôrô’’ a été abattu dans la soirée du vendredi 4 novembre 2022, au niveau du carrefour Jean Paul II, aux Toits Rouges, dans la commune de Yopougon. L’adjudant de la gendarmerie nationale, T.G.A., serait le meurtrier.
En attendant les résultats de l’enquête, les circonstances du drame restent encore floues. Mais certains témoignages parlent d’une dispute consécutive à une histoire de monnaie entre le chauffeur et son client qui aurait mal tourné.
Dans le souci d’en savoir davantage sur les circonstances de ce meurtre, Linfodrome est entré en contact avec le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier, Diaby Ibrahim.
« Nous sommes en train de recouper les informations »
Tout en soulignant que les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 4 novembre 2022, Diaby Ibrahim reste prudent quant aux circonstances du drame.
« Comme il fait jour maintenant, nous sommes en train de recouper les informations. Il faut éviter de dire des choses qui ne sont pas justes. Quand il y a mort d’homme, il faut toujours faire attention. Il faut être sûr de ce que tu dis », a-t-il confié au téléphone.
Il a ajouté qu’il était en séance de travail et suit de près cette affaire. « Je suis en séance de travail. Ce sont des choses qu’on suit de bout en bout », a-t-il dit, avant de s’appesantir sur le mouvement d’humeur des autres chauffeurs : « En pareille circonstance, il y a des sauts d’humeur. C’est tout à fait normal ».
Dans certains quartiers de Yopougon, notamment aux Toits Rouges, théâtre du drame, les populations ressentent plus les conséquences du mouvement d’humeur des transporteurs.
Par solidarité, des chauffeurs de ‘’gbaka’’ se sont joints à leurs collègues des ‘’Wôrô Wôrô’’ pour empêcher les taxis compteurs et autres véhicules de transport d’exercer librement.
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