Je ne vois pas en quoi pour un événement naturel il y aurait des sanctions à prendre. Vous devez savoir que quand des ouvrages sont construits que ce soient des routes, des ponts ou bien alors des infrastructures de ce genre, il y a une évaluation qui est faite sur les phénomènes météorologiques qui ont eu lieu et selon donc l’ouvrage que l’on veut faire, cette évaluation peut être décennale c’est-à-dire qu’on regarde sur les dix (10) années précédentes quel type d’intempérie il y a eu.
Et dans le cadre des ponts par exemple, cette évaluation peut aller jusqu’à cent (100) ans avant… ». Voici la réaction du porte-parole du gouvernement par ailleurs ministre de la Communication et de l’économie numérique, Amadou Coulibaly. Il estime que dans cette affaire (NDLR inondation du stade d’Ebimpé), personne n’est à sanctionner parce qu’il s’agit d’un phénomène naturel qui est la pluie.
Oui ce phénomène naturel se passe partout. Il a plu également au stade Félix Houphouët, la pelouse a-t-elle été pourtant inondée ? Si ce match Côte d’Ivoire-Mali était programmé au stade Félix Houphouët-Boigny, même sous la pluie, la rencontre irait à son terme.
En France dans les autres pays d’Europe et partout ailleurs, les équipes jouent même en pleine pluie tout simplement parce que les infrastructures sont bien construites. Le mal en Côte d’Ivoire, c’est qu’on déplace toujours les problèmes au lieu de les résoudre.
Il n’y a rien de mal à reconnaître que le stade olympique Alassane Ouattara a encore des insuffisances. Malgré la rénovation à coûts élevés de cette pelouse, la situation demeure en l’état. Il faut résoudre le problème à la racine et dans l’humilité au lieu de chercher à se justifier et se lancer dans des explications qui jettent plutôt de l’huile sur le feu. Les grandes théories et déclarations ne changeront en rien les vraies réalités de ce stade qui, pour l’instant, ne répond pas à l’attente des Ivoiriens.
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