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Il y'a 11 moison
Le journaliste Issa Sangaré Yeresso souligne des préoccupations au sujet de la gestion des fonds publics liée à la fabrication des passeports et cartes d’identité en Côte d’Ivoire. Il met en lumière le manque de transparence dans la répartition des revenus entre la SNEDAI et l’État, en citant un faible montant rapporté selon la Cour des comptes. Le journaliste relève que les 792 000 frs représentent une année de visas octroyés directement à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny est une foutaise de gueule de 1er Gaou.
Le b.a- ba que nous enseignons dans les écoles de journalisme et de communication est « Vendez-vous bien et cher ». Si vous ne dites pas aux gens ce que vous faites, ils se chargeront de dire ce que vous ne faites pas ; c’est à dire qu’ils diront à leurs façons des choses que vous avez délaissées. C’est exactement ce qui arrive au gouvernement ivoirien et à ses structures déléguées. Certaines autorités sont si conformément installées qu’elles n’éprouvent aucun besoin, aucun devoir d’expliquer aux contribuables ivoiriens les gouvernés leurs actions et bureaucraties.
L’opacité autour de la gestion de l’argent généré par le paiement des visas, timbres de passeports et cartes d’identité nationales, est un cas édifiant. À tout pouvoir il faut un contre- pouvoir. La Presse sous toutes ses formes est un puissant contre- pouvoir. Pour les contribuables ivoiriens je me fais le devoir de relever les manquements des autorités. D’abord ils ont manqué d’informer le peuple qui en toute confiance a accepté de participer aux frais de fabrication des pièces d’identité.
En français facile et en néophyte posons le problème et les questions qui fâchent : Depuis 2007, une société privée la SNEDAI a entre autres le marché de la fabrication des passeports et cartes nationales d’identité. Chaque ivoirien paie cinq milles (5000) frs cfa pour sa carte nationale d’identité et quarante (40) milles frs cfa pour son passeport. Selon le contrat, l’argent encaissé est partagé fifti-fifti, moitié- moitié. 50% SNEDAI, 50% État de Côte d’Ivoire.
Jusque-là le français est facile ; mais il devient compliqué quand notre prestigieuse Cour des comptes constate qu’en une année, elle ne trouve trace que 792.000 frs cfa. Sans autre précision. La voix des sans pouvoir les réseaux sociaux en l’absence d’information officielle se délecte en conjectures. La SNEDAI (elle au moins a fait un communiqué) se sentant accusée dégage toute responsabilité et affirme avoir régulièrement versé les 50% revenant à l’Etat de Côte d’Ivoire.
Question à Adjamé , Abobo-Gare « Qui a monmon not’azant ? » Qui a pris, dérobé, où a -t-on caché notre argent ? Chat échaudé a peur de l’eau froide ; la SNEDAI qui a connu en son sein des détournements de plusieurs milliards de frs cfa s’est vite lavé les mains. Calcul de journaliste profane en Économie ; mais qui sait compter son argent : Chaque année il ya environ 50, 60 à 65000 passeports confectionnés.
Prenons le chiffre de 60.000 passeports à multiplier par 40.000 frs cfa ; ce qui donne un total de deux milliards quatre cent millions FCFA. Sans compter bien sûr la recette des cartes nationales d’identité. Répartition : 1,2 milliards FCFA pour l’Etat de Côte d’Ivoire et l’équivalent pour SNEDAI.
Les ivoiriens sont obligés de payer les timbres dans deux banques commerciales : Banque Atlantique et Ekobank. Questions: Pourquoi l’Etat a-t-il permis une telle anomalie? pourquoi pas au Trésor public ? Quitte à l’Etat de rétrocéder la part de SNEDAI. Pourquoi pas dans une banque nationale comme la BNI ? Pourquoi un compte séquestre ? Et qui a accès à ce compte séquestre ? Qui fait quoi ? Ministère du budget, des finances, de l’intérieur au-delà de la solidarité gouvernementale qui doit démêler ce filet de pêcheurs en eau trouble. Qui doit éclairer les ivoiriens sans politiquement, diplomatiquement noyer le poisson ???
Car la mauvaise communication qui consiste à dire que les 792 000 frs représentent une année de visas octroyés directement à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny est une foutaise de gueule de 1er Gaou. Car ce sont des milliers de voyageurs pris de court qui, à l’arrivée prennent leur visa à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Sans communication claire, crédible, officielle la rumeur devient pertinente.
Pour en rajouter à la confiscation de l’information le site officiel de la Cour des comptes où on peut trouver le rapport annuel a été désactivé. Or il ya une loi qui oblige tous les services publics à mettre à la disposition de tous les citoyens ivoiriens les informations relatives aux structures de l’Etat sous peine de sanctions. Les faits sont sacrés les commentaires sont libres
Dr.Issa Sangaré Yeresso
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