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Il y'a 7 moison
Dans un article publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique le vendredi 3 mai 2024, des allégations troublantes ont émergé concernant l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Selon le média, un réseau de recrutement présumé, orchestré par des proches de Soro, aurait été mis au jour, suscitant une réaction sans précédent des services de renseignements.
L’article de Jeune Afrique révèle que tous les services de renseignement de la Côte d’Ivoire sont désormais mobilisés sur le cas de Guillaume Soro. « À Abidjan, l’affaire est prise très au sérieux. «Tous les services de renseignement sont mobilisés sur Soro.
Ils sont convaincus qu’il prépare quelque chose, encore plus depuis qu’il a trouvé refuge auprès des putschistes sahéliens qui sont ouvertement hostiles à la Côte d’Ivoire », affirme une source sécuritaire. Le cas de l’ancien rebelle nourrit aussi une guerre des officines, chacune essayant d’être celle qui livrera le bon tuyau, voire qui déjouera un éventuel complot », a fait savoir Jeune Afrique.
« Trois le surveillent particulièrement : la Direction des renseignements généraux (DRG), la Direction de la surveillance du territoire (DST), et le Centre de renseignement opérationnel anti-terroriste (Croat) », a souligné le média panafricain. Cette mobilisation est d’autant plus justifiée que selon le média, des informations font état de tentatives de contact de la part de membres présumés de ce réseau avec des militaires en fonction, jusqu’au sein même de la présidence, alimentant ainsi les soupçons d’une coordination visant à renverser l’ordre établi.
Guillaume Soro, déjà condamné par contumace à de lourdes peines, continue de nier toute implication dans ces allégations, clamant son innocence malgré les accusations portées contre lui. Il se présente comme un homme persécuté politiquement, toujours en quête de justice.
Face à ces révélations alarmantes, les proches de Guillaume Soro ont rapidement réagi, démentant toute implication de l’ancien leader politique dans ce réseau de recrutement. Moussa Touré, directeur de la communication de Soro, a catégoriquement rejeté ces accusations. « Soro Guillaume n’a rien à voir avec cette histoire. Cmt pourrait-il commettre la faute de confier son destin à quelqu’un qui a été radié de la gendarmerie il y a près de 20 ans et qui est donc hors du coup, si on peut me passer l’expression ? On ira au dialogue », a déclaré Moussa Touré.
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