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Il y'a 12 moison
Dans un entretien récent, réalisé au domicile de Joël N’Guessan et diffusé sur l’intelligent TV, l’ancien ministre et membre éminent du Conseil politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a fait des déclarations percutantes concernant l’état de la corruption au sein du régime d’Alassane Ouattara. Selon lui, la corruption s’est généralisée, mettant en lumière une crise morale profonde au sein des institutions ivoiriennes.
Joël N’Guessan a lancé un cri d’alarme concernant la prolifération de la corruption, affirmant : « Il n’y a pas une semaine où il n’y a pas un cas de corruption. » Ces mots poignants soulignent l’ampleur du problème qui gangrène les structures gouvernementales de la Côte d’Ivoire. N’Guessan a pointé du doigt les individus occupant des postes de responsabilité, accusant certains de ternir l’image du président de la République par leurs actes répréhensibles.
Dans ses propos, l’ex ministre du président Ouattara a mis en lumière la diversité des domaines touchés par la corruption, allant des passeports à la justice, en passant par la police et le secteur des transports. Il a déclaré : « Corruption par ci, corruption sur les passeports, à la justice, à la police, au transport, il n’y a pas une semaine où on ne parle pas de cela. » Cette déclaration révèle l’étendue insidieuse de la corruption, qui gangrène les fondements mêmes de la gouvernance et de la justice en Côte d’Ivoire.
Malgré ce constat sombre, Joël N’Guessan a exprimé son soutien à l’action du ministre Epiphane Zoro Bi Ballo dans la lutte contre la corruption. Il a souligné l’importance cruciale pour la justice d’intervenir de manière décisive lorsque des actes de corruption sont avérés. Joël N’Guessan a conclu en appelant à une responsabilité collective et à une prise de conscience de l’urgence de la situation. « Nous sommes en train de creuser nous-mêmes le trou de notre bonne gouvernance, et ça, ce n’est pas bon », s’est-il offusqué.
Les déclarations de Joël N’Guessan révèlent un tableau alarmant de la corruption endémique qui sévit au sein du régime d’Ouattara. Elles mettent en lumière la nécessité impérieuse d’une action concertée et immédiate pour lutter contre ce fléau qui compromet la stabilité et la prospérité de la Côte d’Ivoire.
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