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Politique

Guillaume Soro : « Si la volonté politique de faire une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire existait cela se saurait…. Ne nous trompons guère.. »

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Guillaume Soro, l’ancien président du Parlement ivoirien, en exil depuis décembre 2019, a ouvertement dénonce un manque de volonté du régime Alassane Ouattara à s’inscrire sur la voie de la réconciliation nationale.

Les mesures censées donner un coup d’accélérateur au processus de réconciliation nationale, annoncées par le président Alassane Ouattara, à la veille de la célébration de l’an 62 de indépendance de la Côte d’Ivoire sont encore très loin de convaincre Guillaume Soro et ses camarades de Générations et peuples solidaires (GPS).

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S’adressant à ses partisans, samedi 13 août 2022, l’ancien chef du Parlement ivoirien, en exil en Europe, a ouvertement dénoncé le manque de volonté du chef de l’État à s’inscrire véritablement sur la voie de la réconciliation nationale. « Si la volonté politique de faire une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire existait cela se saurait. On aurait pas besoin de distribuer ça et là et au contre goûte quelques décrets de grâce par ci, quelques Libérations par là. Ne nous trompons guère.. », a dénoncé Guillaume Soro, qui dans la foulée ne manque pas d’afficher son scepticisme quant à la réelle volonté du chef de l’Etat ivoirien à parvenir à une réconciliation vraie entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire.

En effet, annoncé en grande pompe au lendemain de la pseudo-élection de 2020, ledit processus de réconciliation semble connaître un coup d’arrêt en raison du peu d’appétence
“En effet, annoncé en grande pompe au lendemain de la pseudo-élection de 2020, ledit processus de réconciliation semble connaître un coup d’arrêt en raison du peu d’appétence de son initiateur pour le jeu démocratique. D’où le manque de volonté politique nécessaire pour déclencher et accélérer le processus sans calcul politicien”, a-t-il lâché , précisant que par ses agissements le régime actuel a fini de convaincre qu’il lui appartient, “de façon unilatérale, de se choisir les fils et filles de la Côte d’Ivoire avec qui il entend se réconcilier au mépris des intérêts et de l’avenir du pays”.

Cette énième sortie de l’ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles, en rupture de ban avec son mentor Alassane Ouattara et le RHDP, son parti, intervient seulement une semaine après la décision du chef de l’État d’accorder la grâce présidentielle à son prédécesseur, Laurent Gbagbo ainsi qu’aux détenus militaires, Vagba Faussignaux (Contre-amiral) et Jean Noël Abehi (Commandant).

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Une grâce d’ailleurs jugée insuffisante par le camp Laurent Gbagbo qui penchait plutôt en faveur d’ une loi d’amnistie. Les mesures annoncées par le président ivoirien, faut-il le souligner, ne concernent pas Guillaume Soro et ses proches condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement dans le cadre de l’affaire dite de tentative de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’ État.

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