Après avoir été déshabillé par le Bureau d’information et de presse des armées (BIPA) en Côte d’Ivoire, Camille Makosso le soi-disant pasteur qui a déclaré avoir plutôt présenté le concours d’entrée à l’Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT) de Bingerville, alors qu’il avait déclaré avoir « fait l’EMPT », voit encore son deuxième mensonge démenti par les faits. En effet, la date qu’il a fixée correspond à un moment où il avait 14 ans, alors que seuls les élèves de 12 ans sont autorisés à présenter ledit concours.

Après visionnage de la prestation en direct de Camille Mokosso, l’observateur averti ne peut que constater avec regret la persistance dans le faux durant le présumé repentir, là où les remords et la contrition auraient dû visiter la vérité. En effet, deux incohérences majeures apparaissent dans le récit circonstanciant de la prétendue candidature de l’intéressé à ce concours sélectif d’entrée à l’EMPT.

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D’abord sur l’âge. Il est de notoriété que le concours est ouvert à des garçonnets ou fillettes âgés de 12 ans maximum. Ou, l’homme qui dit avoir présenté le concours en 1993 avait, à son temps, 14 ans. Premier mensonge. Le deuxième mensonge réside dans le fait que le prétendu pasteur influenceur a déclaré avoir subi la visite médicale faite par un caucasien.

Le mensonge est d’autant flagrant que cette étape relativement coûteuse et supportée par les parents lors de la sélection, intervient après que l’on a été déclaré recevable. Il est utile d’indiquer que la visite médicale d’admission à l’EMPT est une sorte de bilan complet, réalisé dans une structure hospitalière militaire. Elle précède une étape de sport qui a révélé les plus robustes.

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En tout état de cause, l’on retient que l’homme en voulant démentir un mensonge a encore menti. Le mardi 25 avril 2023, le BIPA avait invité « instamment l’auteur de ces propositions à s’abstenir d’associer son passé scolaire à cette prestigieuse école qui n’en a pas besoin ». Déclarant que « l’EMPT, dont l’histoire se confond avec l’excellence académique ivoirienne a intégré patiemment sa renommée et ses anciens pensionnaires sont de véritables identités remarquables, toutes de compétence, de vertu et de sagesse ».