(Tuum bons-soré (Je demande la permission). Un médiateur que l’on attendait s’est enfin dévoilé. Ex-président du Sénat Ivoirien, ex-Premier ministre, avocat, un fil fier de ses origines, l’homme a relativement toutes les cordes qu’il faut à son arc pour entamer une médiation entre les deux peuples frères. L’étiquette « Mossi » pourrait optimiser les chances d’une décrispation entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Son récent coming-out identitaire auréole. L’AG des ressortissants du Yatenga n’est anodine. Elle pourrait marquer le début d’une médiation « fraternelle, familiale et réussie » entre le régime de Ouagadougou et celui d’Abidjan. En se déclarant publiquement d’origine Burkinabè, le week-end dernier à Abidjan, Ahoussou -Jeannot Kouadio, neveu et fils du Yatenga, ne pourrait-il pas réconcilier le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Un tour en pays mossi
Un pont entre Abidjan et Ouagadougou pourrait être brisé avec la révélation de ce médiateur, surprise pour réconcilier les « frères ennemis. Et si la clé de la réconciliation entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se trouvait dans les racines mossi d’un homme politique ivoirien ? Ahoussou-Jeannot Kouadio, ancien président du Sénat et ex-Premier ministre, émerge comme le médiateur inattendu entre les deux pays, minés par des tensions diplomatiques.
Portant fièrement ses origines burkinabè, il pourrait incarner l’espoir d’une paix « familiale » entre voisins liés par l’histoire. Ahoussou-Jeannot Kouadio, est un profil idéal pour une mission délicate. Avocat, homme politique respectée, et surtout « fils du Yatenga » (région du nord du Burkina Faso), le neveu des Mossé cumule les atouts.
Sa double culture ivoiro-burkinabè et son statut d’aîné mossi – une communauté influente au Burkina – en font un interlocuteur crédible pour les deux camps. L’ivoiro-Burkinabè de souche « Mossi » pourrait initier une visite de courtoisie à ses oncles sur le trône en ouvrant le bal par Sa Majesté le Moogho Naaba Baongho à Ouagadougou puis chez Naaba Kiiba à Ouahigouya avant de se rendre sur la terre natale de sa défunte mère à Kiblo.
Ahoussou-Jeannot chez le capitaine Ibrahim Traoré
Après sa tournée vedette dans le royaume Mossi, l’ancien Premier ministre pourrait rendre une visite de courtoisie au Président du Faso depuis le palais de Koulouba où les deux autorités pourraient aborder des questions transversales qui minent la diplomatie active entre les deux « liés par l’histoire et le sang ».
Au menu : la sécurisation des frontières, les échanges économiques, et surtout la crise des migrants ivoiriens expulsés du Burkina en 2023. Ce projet pourrait bien lui réussir. Sa région d’origine connait des difficultés en matière humanitaire et de sécurité, le fils du Yatenga pourrait apporter sa contribution à la prise en charge des personnes déplacées internes.
Vues: 92
You must be logged in to post a comment Login