Burkina Faso : A Ouagadougou, la ville Djibo vit sur blocus des djihadistes, la situation humanitaire reste précaire, appel à l’aide

Rien n’empêche les djihadistes de semer la terreur partout où imposent leur contrôle. La ville burkinabè de Djibo, dans le province du Soum est totalement encerclé par les groupes armés terroristes (GAT) et djihadistes. Cette ville qui vit le martyr depuis des mois ou la situation humanitaire est précaire et délétère.

En effet, Djibo est contrôlée de toute part les groupes armés terroristes, toutes les voies d’accès à la ville sont sous surveillance terroristes, empêchant les personnes et les marchandises d’entrer ou de sortir de la ville.

Conséquence de ce blocus terrestre, les réserves de nourriture sont quasiment vide, de plus le pont aérien établit par le PAM pour assurer le ravitaillement de la ville en nourriture et médicaments reste insuffisant. Les conditions humanitaire sont catastrophiques à Djibo.

Selon le porte-parole de la société civile à Djibo, les efforts de ravitaillement de la ville par le programme alimentaire mondiale reste extrêmement faible pour une aussi grande ville avec 280 milles habitants. Les populations sont contrainte à attendre les aller-retour d’un hélicoptère qui ne peut changer que 8 tonnes de nourriture à déploré Mr Badini Idrissa.

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Malheureusement le blocus imposé par les djihadistes a conduit à une cherté de certains produits, explique, l’Émir de Djibo, Boubakari Dicko.

« Même une pomme de choux, ils vendent ça à 2500 FCFA, c’est ça que les gens peuvent acheter puis prendre peut-être 1000 FCFA de viande et puis le bouillir pour manger. Sinon il n’y a rien. Et l’eau pour le moment, il y a l’eau du barrage dont certains s’en servent, mais aussi il y a quelques forages qui fonctionnent mais c’est insuffisant parce qu’il y a beaucoup de forages qui ont été détruits par les djihadistes ou sont dans des secteurs où on ne peut pas aller », selon l’Émir Boubakari Dicko.

La ville manque presque de tout, les pharmacie de la ville sont vide. Il n’y a plus d’approvisonnement en médicaments.

« Les médicaments, vraiment, ce n’est pas suffisant parce que les pharmacies n’en ont pas. Donc ça c’est un grand problème. Sinon, il y a Médecins sans frontières et peut être certains d’autres qui envoient des médicaments, mais ce sont des médicaments qui sont prescrits surtout pour les urgences. Et c’est surtout pour les enfants, les femmes enceintes », confirme l’Emir de Djibo.

Cette situation difficilement soutenable a poussée, certains habitants a quitté la ville de Djibo au péril de leur vie. Les populations qui se sentent abandonner à leur sort lancent un appel aux autorités politiques et militaires à Ouagadougou afin d’ouvrir la voie pour être ravitailler au plus vite par la route.

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Espérons que cet cris de cœur sera entendu par les hommes en tenue au pouvoir. Le capitaine Ibrahim Traoré a fait la lutte anti terroristes sa seule priorité afin de restaurer le pouvoir de l’état sur toute l’étendu du territoire burkinabè.