Burkina-Niger : Le PM Appolinaire Kyelem a reçu son homologue du Niger, Ali Lamine Zeine, « faire face à leur ennemi commun : l’hydre terroriste »

Le Premier ministre burkinabé Appolinaire Kyelem de Tambela a reçu en audience son homologue du Niger Ali Lamine Zeine, ce samedi 7 octobre 2023. Au menu des echanges, le renforcement des liens de coopération et la conjugaison des efforts pour faire face à leur ennemi commun : l’hydre terroriste.

Le Burkina Faso tout comme le Niger sont confrontés depuis quelques années à une situation sécuritaire qui plombe les différents secteurs d’activités et leur marche vers un développement radieux. Une situation qui contraint les deux Etats, à mutualiser leurs efforts pour enfin, sortir de l’ornière.

Ce samedi 7 octobre 2023, une délégation du Niger, avec à sa tête le Premier ministre Ali Lamine Zeine, a fait le déplacement de Ouagadougou, pour traduire au Burkina Faso « leur profonde fraternité, leur profonde amitié ».

« Nos pays traversent des épreuves extrêmement dures et la mise en commun de nos énergies et de nos moyens devrait nous permettre d’aller de l’avant et de faire en sorte que nos populations durement meurtries retrouvent la tranquilité » a-t-il laissé entendre.

En plus de la question sécuritaire, les deux pays veulent renforcer leurs coopérations dans d’autres secteurs en l’occurrence, l’économie et la culture. « Le Burkina Faso et le Niger partagent énormément de choses en commun. La première fois qu’on s’est retrouvé c’était dans l’Autorité du l’Liptako-Gourma (ALG).

C’était en 1970 et c’est ici même qu’elle a vu le jour, avec le Mali. En 1983, il y a eu un accord entre nos deux pays, qui nous permet de renforcer nos liens de coopération, nos liens d’échanges pour nos économies » a t-il rappellé.

Pour finir, le Premier ministre nigérien a réaffirmé la profonde détermination des autorités actuelles à remettre leurs pays sur les rails et poser les bases pour un développement durable. « Le Burkina, le Niger et le Mali sont des pays de l’hinterland. Ils n’ont pas accès à la mer. Nous avons un destin commun.

Nous avons des structures économiques qui se ressemblent. Nous avons une détermination commune pour faire face à tout ce qu’on voit comme terrorisme et sans rentrer dans les détails, à l’ennemi commun que nous avons » dira t’il pour conclure.

Erwan Compaoré
Lefaso.net