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Côte d’Ivoire : Au PDCI-RDA, la bataille pour la succession de Bédié bat son plein, « II n’y a pas d’homme providentiel »

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Cette déclaration de Noël Akossi Bendjo intervient alors que la bataille pour la succession d’Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA se profile à l’horizon, avec de nombreuses voix qui s’élèvent au sein du parti en faveur du renouvellement des générations.

À l’heure où de nombreuses voix au sein du PDCI-RDA présentent des ‘’jeunes loups » comme Tidjane Thiam, Jean-Louis Billon ou encore Thierry Tanoh comme des potentiels successeurs de Bédié, Noël Akossi Bendjo a tenu à souligner son scepticisme quant à l’idée des « hommes providentiels ».

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C’était le samedi 07 octobre 2023, lors d’une conférence publique en hommage au président Henri Konan Bédié, initiée par le mouvement Le Renouveau PDCI-RDA, dont le thème était « Reconquête du pouvoir d’État en 2025 : Enjeux, Stratégies et défis à relever ».

Travail d’équipe
Lors de sa prise de parole, l’ancien maire du Plateau a souligné l’importance du travail d’équipe au sein du parti politique, arguant que la force réside dans la collaboration collective des membres plutôt que dans la dépendance envers un leader charismatique.

« […] Moi, je ne crois pas aux hommes providentiels. II n’y a pas d’homme providentiel. Je lis par-ci, par là, que c’est celui-là qui peut faire ceci ou celui-ci qui peut faire ceci. Les présidents Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié sont décédés, nous autres, nous sommes des hommes ordinaires », a déclaré Akossi Bendjo, encourageant les militants à s’investir dans leurs communautés locales.

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Le PSG est allé chercher Messi et Neymar, ils n’ont rien gagné
« Il faut que nous sachions que chaque militant et chaque militante doit travailler dans son village, dans son quartier, dans sa maison. Et c’est la somme de ce travail qui rendra le parti fort », a-t-il ajouté,

Cette déclaration intervient dans un contexte où la course à la succession d’Henri Konan Bédié s’intensifie au sein du PDCI-RDA, avec de nombreux jeunes membres du parti qui font valoir leurs ambitions et plaident en faveur du renouvellement des générations.

Parcours impressionnant
Parmi les prétendants potentiels à la présidence du PDCI, le nom de Tidjane Thiam, un économiste franco-ivoirien de 61 ans et ancien directeur général du Crédit suisse, revient régulièrement dans les discussions.

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Il est également le neveu de l’ancien président Houphouët-Boigny et est perçu par ses partisans comme un candidat de choix pour diriger le PDCI, compte tenu de son parcours impressionnant.

Mais pour Akossi Bendjo, la clé du succès ne réside pas dans la recherche d’un leader providentiel, mais plutôt dans le travail d’équipe. Pour illustrer son point de vue, il a cité l’exemple du Paris Saint-Germain (PSG), une équipe de football qui avait recruté des stars, mais qui n’a pas réussi à remporter des trophées récemment.

« Le PSG est allé chercher Messi et Neymar, ils n’ont rien gagné. C’est-à-dire que ce ne sont pas les modèles qui font gagner, mais ce sont les équipes. […] », a asséné le vice-président du PDCI-RDA.

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« Il faut absolument que nous fonctionnions en équipe. Que chacun prenne son espace. Tout le monde ne peut pas avoir de l’argent. Mais celui qui n’a pas l’argent, il a l’intelligence, la finesse, la capacité à parler. (…)

Ayez même objectif et travaillez ensemble. Car l’objectif, c’est de faire en sorte que le PDCI soit le plus grand parti. Et c’est à cette condition que nous serons à la tête pour diriger ce pays en 2025. Soyez soudés et capables de guider le PDCI vers la victoire », a-t-il conclu.

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