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Côte d’Ivoire : Deux étapes cruciales avant la présidentielle de 2025, les conditions éligibilités qui pourraient faire la différence

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L’on connaitra le successeur du président Henri Konan Bédié au cours du Congrès extraordinaire électif du samedi 16 décembre 2023. Pour y arriver, les candidats doivent remplir certaines conditions.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) se prépare à élire un nouveau président lors de son Congrès extraordinaire électif prévu pour le samedi 16 décembre 2023.

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La succession du président Henri Konan Bédié est en jeu, et de nombreux candidats cherchent à remplir les conditions nécessaires pour se présenter à cette élection interne. Cependant, ces conditions sont strictes, ce qui signifie que de nombreux candidats pourraient se voir refuser l’éligibilité.

Les conditions d’éligibilité

Selon l’article 41 des statuts du PDCI-RDA, les candidats à la présidence du parti doivent répondre à plusieurs critères. Ils doivent être de nationalité ivoirienne, avoir une réputation de bonne moralité, jouir de leurs droits civiques et politiques, avoir au moins 40 ans, être à jour de leurs cotisations au parti, et avoir été membres du Bureau Politique du parti pendant au moins 10 ans.

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De plus, ils doivent s’acquitter d’une contribution financière au financement du Congrès, dont le montant est déterminé par le Bureau Politique du parti. Ces conditions sont conçues pour garantir une certaine stabilité et expérience aux candidats à la présidence du parti.

Toutefois, il est à noter que dans les coulisses, il y a des discussions concernant une possible modification des règles. Le Nouveau Réveil, un quotidien proche du PDCI-RDA, a laissé entendre que le parti pourrait envisager de séparer la présidence du parti de la candidature à la présidence de la République.

Cette éventualité pourrait décourager de nombreux candidats, car ce sont souvent les ambitions présidentielles qui les poussent à briguer la présidence du PDCI-RDA

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Cela signifierait que le président du parti se concentrerait exclusivement sur les affaires internes du parti et son organisation, plutôt que de briguer la présidence de la République. Cette éventualité pourrait décourager de nombreux candidats, car ce sont souvent les ambitions présidentielles qui les poussent à briguer la présidence du PDCI-RDA.

Quoi qu’il en soit, le PDCI-RDA doit passer par deux étapes cruciales avant les élections présidentielles de 2025. La première étape est l’élection du président du parti en décembre 2023, et la seconde est le choix du candidat du PDCI-RDA pour l’élection présidentielle de 2025.

La cohésion au sein du parti sera essentielle à ces deux étapes, car les rivalités et les ambitions pourraient diviser les membres du parti.

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En fin de compte, le PDCI-RDA fait face à une période de transition importante, marquée par des règles strictes pour les candidats à la présidence du parti.

L’évolution possible des règles concernant la candidature à la présidence de la République pourrait avoir un impact significatif sur le nombre de candidats et sur l’avenir du parti. Il reste à voir comment ces développements influenceront la politique ivoirienne à l’approche des élections présidentielles de 2025.

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