Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé Robert Beugré Mambé au poste de Premier ministre, en remplacement de Patrick Achi. Tiémoko Meyliet Koné, le vice-président de la République, a joué un rôle central dans la sélection du nouveau chef du Gouvernement.
La nomination inattendue de Robert Beugré Mambé en tant que Premier ministre, en remplacement de Patrick Achi, qui était en poste depuis 2021, a surpris en Côte d’Ivoire. Derrière cette décision politique se cachent des relations complexes et un jeu de pouvoir subtil, avec le vice-président Tiémoko Meyliet Koné jouant un rôle déterminant, rapporte un média français.
L’influence discrète du Vice-Président
Patrick Achi occupait la Primature depuis mars 2021. Il avait également été reconduit à son poste après avoir démissionné en avril 2022. Le mois dernier, il a remporté une victoire écrasante aux élections locales dans la région de la Mé, démontrant ainsi sa popularité auprès de l’électorat.
Un autre élément clé dans cette décision a été la méfiance de l’entourage proche du président Ouattara envers Patrick Achi
Malgré cette victoire électorale, Alassane Ouattara a décidé de le limoger. Lundi 16 octobre, le Président de la République a désigné Robert Beugré Mambé au poste de Premier ministre, laissant de nombreuses personnes perplexes quant aux raisons de ce changement.
Selon des sources citées par le journal Le Monde, c’est Tiémoko Meyliet Koné, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, qui a été chargé par le président Alassane Ouattara de proposer un nouveau nom pour le poste de Premier ministre. Un choix stratégique influencé par plusieurs facteurs, notamment la dynamique politique en vue des élections présidentielles de 2025.
Des ‘’relations complexes’’
À en croire le journal français, l’une des principales raisons qui ont conduit au départ de Patrick Achi de la Primature réside dans ses « relations complexes » avec Tiémoko Meyliet Koné. Des interactions délicates qui auraient contribué à la décision du président de choisir un nouveau chef de gouvernement.
Un autre élément clé dans cette décision a été la méfiance de l’entourage proche du président Ouattara envers Patrick Achi à l’approche des élections présidentielles de 2025. Selon les informations du journal ivoirien « Le Sursaut », des hauts cadres RHDP auraient contribué à l’affaiblissement de l’ancien Premier ministre, considéré comme un candidat potentiel au prochain scrutin présidentiel.
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