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Crise au Niger : A Lagos, l’option militaire de la CEDEAO à Niamey devient une utopie, le Nigeria fait marche arrière, le Bénin reste seul

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L’option d’une intervention militaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Niger semble avoir été suspendue pour le moment, alors que plusieurs pays membres de l’organisation régionale avaient initialement annoncé leur intention de fournir des troupes pour une éventuelle opération. Cette décision fait suite à un revirement de la position du Nigeria, considéré comme le moteur principal de cette opération.

Initialement, le président nigérian, Bola Tinubu, avait exprimé sa vive réprobation à l’égard des auteurs du coup d’État survenu au Niger.

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Cependant, il a finalement fait volte-face, prenant ainsi ses distances vis-à-vis de l’option militaire. Plusieurs facteurs ont contribué à cette décision. Tout d’abord, le président Tinubu a subi la pression de chefs religieux de son pays, ce qui a influencé sa position sur la question. De plus, il a peut-être réalisé que l’intervention militaire risquait de se précipiter plus rapidement que prévu, posant ainsi des défis logistiques et politiques.

Cette décision du Nigeria a eu un impact significatif sur d’autres pays membres de la CEDEAO qui avaient prévu de contribuer des troupes à l’opération. La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Ghana, qui avaient initialement commencé à se préparer, ont temporairement suspendu leurs préparatifs. Même le contingent béninois prévu pour l’opération a réduit sa mobilisation, ne maintenant que le commandement de la force en état d’alerte.

Répercussions sur les pays contributeurs de troupes

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L’option militaire au Niger semblant être mise en veilleuse, l’ensemble de la situation demeure incertain. La CEDEAO n’a pas encore officiellement annoncé de désengagement de cette opération, mais des signes indiquent que l’organisation régionale recherche la meilleure manière de communiquer son rétropédalage.

Des réunions d’officiers de commandement de la force de la CEDEAO se sont tenues au Nigeria, mais le contenu de ces discussions est encore confidentiel. Il semble que la CEDEAO réévalue actuellement la situation pour décider de la meilleure manière de procéder.

La mise en veilleuse de l’option militaire au Niger illustre les défis complexes auxquels sont confrontés les efforts de maintien de la paix et de restauration de la stabilité dans la région.

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Les décisions politiques et les pressions internes ont un rôle crucial à jouer dans la détermination du cours des opérations militaires. La situation au Niger demeure incertaine, et il reste à voir comment la CEDEAO réagira à cette évolution des événements.

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