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Gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina : « Ouagadougou tentent de politiser le dossier et demanderai un échange » (Jeune Afrique)

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Une situation diplomatique tendue persiste entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso à la suite de l’arrestation de deux gendarmes ivoiriens le 19 septembre 2023 dans le village de Kwame Yar, en territoire burkinabè.

Les circonstances de leur arrestation et leur détention subséquente ont soulevé de nombreuses questions, mettant en évidence les tensions croissantes entre les deux nations voisines.

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Les deux gendarmes, dont les identités sont toujours tenues secrètes, étaient en poste à l’escadron de Bouna, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, lorsque l’incident s’est produit.

Ils se sont retrouvés par inadvertance de l’autre côté de la frontière burkinabè après avoir poursuivi des orpailleurs. La région où cet incident a eu lieu est caractérisée par une frontière peu délimitée, ce qui ajoute une dimension complexe à la situation.

Après leur arrestation, les gendarmes ont été transférés à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où ils sont toujours détenus.

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Les autorités ivoiriennes ont rapidement engagé des discussions informelles avec leurs homologues burkinabè dans le but d’obtenir la libération des deux gendarmes.

Politisation du dossier : Les demandes d’extradition du Burkina Faso
« Sauf que les sécurocrates burkinabè tentent de politiser le dossier en réclamant l’arrestation et l’extradition de politiques et de militaires suspectés de complot contre le capitaine Ibrahim Traoré, et qui seraient en Côte d’Ivoire depuis le 10 septembre », fait savoir Jeune Afrique.

Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont graduellement détériorées ces derniers mois, notamment depuis le rapprochement du capitaine Ibrahim Traoré avec la Russie, en particulier via son voisin malien, Assimi Goïta. Les échanges entre les services de sécurité des deux pays se sont considérablement réduits, alimentant davantage les tensions.

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La gestion du dossier côté ivoirien est entre les mains du Conseil national de sécurité (CNS), dont le secrétaire exécutif est Fidèle Sarassoro, également directeur de cabinet du président Alassane Ouattara.

Des personnalités de haut rang, dont Téné Birahima Ouattara et le général Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la gendarmerie, sont impliquées dans le suivi de cette affaire.

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