La marine ivoirienne vient de se doter d’un nouveau patrouilleur de haute mer, renforçant ainsi ses capacités. Le navire est en cours de route vers Abidjan et devrait arriver ce dimanche 5 mars 2023. Une cérémonie de réception officielle est prévue le jeudi 9 mars 2023 pour accueillir ce nouvel ajout à la flotte de la marine ivoirienne.
La marine ivoirienne vient de se doter d’un nouveau patrouilleur (OPV) de haute mer. Notons que cet élégant OPV est équipé d’armes hautement perfectionnées, produits par les concepteurs sélectionnés de renommée mondiale. Devenu l’un des navires d’ISL les plus connus, le SAAR 4.5 a été choisi pour sécuriser les vastes voies navigables autour de la Grèce pendant les Jeux olympiques en 2004.
L’un de ses nombreux avantages est une capacité d’armes égale à celle de navires plus grands et plus rémunérés. La puissance en mer des OPV d’Israel Shipyards a encore été renforcée grâce à la capacité de transport d’hélicoptères en option. Cette innovation est un fait ses preuves dans le déploiement d’unités d’intervention rapide en cas d’incidents de sécurité en mer, dans toutes les conditions météorologiques.
Le patrouilleur a une longueur de 45,70 m, une largeur maximale de 8,60 m, avec un déplacement de 300 tonnes environ, une vitesse : 24 nœuds maximum et une portée à 12 nœuds plus de 3500 NM. Inspiré du modèle SA’AR 4 utilisé par la marine israélienne et ayant fait ses preuves au combat, l’OPV de 58 ma été retenu par les Garde-Côtes grecs comme un plus en matière de sécurité maritime lors des Jeux olympiques à Athènes en 2004 .
Pour rappel, la cérémonie de baptême du patrouilleur qui porte le nom du Contre-amiral Lamine Fadika, s’est tenue le jeudi 24 novembre 2022, à la base annexe de la Marine nationale à Abidjan-Plateau.
« La montée en puissance de notre Marine qui se poursuivra avec l’acquisition prochaine de deux autres patrouilleurs avec des capacités hauturières, capables d’embarquer des hélicoptères de surveillance de notre armée de l’air, permettront de doter nos Forces Armées de capacité de dissuasion et de coercition qu’imposent les enjeux économiques et géopolitiques de la mer », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara.
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