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Il y'a 2 anson
Selon le média Apanews, l’Allemagne a donné son accord pour la participation de ses troupes à une mission de formation de l’Union européenne au Niger visant à appuyer les forces armées locales dans la lutte contre les groupes djihadistes. La mission sera lancée prochainement, et à la fin de celle-ci, le parlement allemand devrait décider de la poursuite ou non de sa mission au Mali.
En novembre 2022, l’Allemagne avait annoncé que plus d’un millier de soldats resteraient au Mali jusqu’en mars 2024. Cependant, le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a laissé entendre que le mandat des troupes de la Bundeswehr stationnées au Mali pourrait être écourté, en raison des tracasseries auxquelles font face les casques bleus de la MINUSMA et de la réduction de leur liberté de mouvement.
Notons que le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré que le maintien des troupes de la Bundeswehr au Mali jusqu’en mai 2024 n’est plus pertinent dans les conditions actuelles. Il a fait allusion aux difficultés rencontrées par les casques bleus de la MINUSMA, qui ne bénéficient plus de la même liberté de mouvement qu’auparavant. Pour cette raison, il a évoqué la possibilité d’un retrait anticipé des militaires allemands du Mali.
Un possible retrait anticipé des troupes allemandes du Mali
Ces déclarations interviennent alors que l’Allemagne participe à une mission de formation de l’Union européenne au Niger, destinée à aider les forces armées locales à lutter contre les groupes djihadistes. La décision finale sur le maintien ou non de la mission de la Bundeswehr au Mali sera prise après la fin de la mission de formation au Niger. En novembre 2022, l’Allemagne avait déjà annoncé que plus de mille de ses soldats déployés au Mali resteraient sur place jusqu’en mars 2024.
La Fondation allemande pour la science et la politique (SWP), un groupe de réflexion basé à Berlin qui conseille le gouvernement fédéral, s’est voulue plus tranchant en déclarant que « le maintien de la paix par les Nations unies n’a pas d’avenir au Mali. Les conditions-cadres politiques de la mission Minusma, qui existe depuis 2013, sont pires que jamais. Elle n’a pas le soutien total du Conseil de sécurité de l’ONU et encore moins du gouvernement malien ».
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