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Il y'a 2 moison
Plus de 40 personnes, principalement des femmes, ont été tuées dans l’effondrement d’une mine d’or illégale au Mali samedi.
L’effondrement s’est produit près de Kéniéba, dans la région de Kayes, riche en or et située à l’ouest du Mali.
Les victimes étaient montées dans des puits à ciel ouvert laissés par des mineurs industriels pour chercher des morceaux d’or lorsque la terre s’est effondrée autour d’elles, a déclaré à Reuters un dirigeant du syndicat des chercheurs d’or.
Il s’agit du deuxième accident minier meurtrier au Mali en trois semaines, après l’inondation d’un tunnel minier fin janvier, qui a fait au moins 10 morts.
Les rapports sur le nombre exact de personnes décédées dans l’accident de samedi sont contradictoires.
Une source policière locale a déclaré à l’agence de presse AFP que 48 personnes avaient été tuées dans l’effondrement, tandis que le responsable d’un syndicat industriel a déclaré à Reuters qu’il y avait eu 43 victimes.
« Certaines des victimes sont tombées dans l’eau. Parmi elles se trouvait une femme avec son bébé sur le dos », a déclaré la source policière locale à l’AFP.
Le Mali est l’un des plus grands producteurs d’or au monde. Les accidents sont fréquents dans le pays, car une grande partie de l’activité minière n’est pas réglementée et les mineurs utilisent des méthodes peu sûres pour extraire l’or.
Il y a un peu plus d’un an, au moins 40 personnes ont été tuées après l’effondrement d’un tunnel dans une mine.
Un porte-parole du ministère des mines du pays a confirmé à Reuters que l’accident avait eu lieu entre les villes de Kéniéba et de Dabia, mais n’a pas voulu donner plus de détails.
Des équipes du ministère sont en train de rédiger un rapport sur les lieux, rapporte Reuters.
L’effondrement de samedi s’est produit sur un site abandonné, anciennement exploité par une société chinoise, selon l’AFP.
Pékin s’est fortement investi dans le développement des industries minières du Mali, avec l’accord de son gouvernement.
Le Mali est actuellement engagé dans un conflit sur le partage des revenus avec l’une des plus grandes sociétés minières du pays, la société canadienne Barrick.
Le mois dernier, le gouvernement malien a saisi des lingots d’or d’une valeur de 245 millions de dollars US (194 millions de livres sterling) appartenant à Barrick et a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de son PDG, Mark Bristow.
M. Bristow a déclaré qu’il n’avait « aucun doute » sur la résolution du conflit lors d’une interview avec Bloomberg cette semaine.
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