Santé/ Synergie entre médecine moderne et traditionnelle en Afrique

Le premier président de l’Oapmeta plaide pour une alliance renforcée contre les maladies grâce à la médecine traditionnelle

L’Organisation des associations de promotion de la médecine traditionnelle en Afrique (Oapmeta) a officiellement investi son premier président, Didier Kouayé Gueu, lors d’une cérémonie tenue le jeudi 24 avril 2025 à Angré-Djibi 2A (Cocody). L’événement a réuni de nombreuses figures de la médecine traditionnelle africaine.

Stéphane Aka Kouadio, directeur général de JEVEBARA, partenaire de l’Oapmeta, a souligné l’importance de la médecine traditionnelle, utilisée par près de 80 % de la population mondiale selon lui. Il a salué cette pratique millénaire, encore bien ancrée sur le continent.

À ce jour, 44 pays africains ont rejoint l’organisation, et les adhésions continuent de croître chaque jour, témoignage d’un engouement croissant. Vincent Kouadio, doyen et conseiller de l’organisation, a lancé un appel aux pays africains pour investir davantage dans le développement de la médecine traditionnelle.

Selon lui, cette démarche contribuerait significativement à l’amélioration de la santé publique. Il a également exhorté les tradipraticiens à s’unir sous l’égide de l’Oapmeta afin de renforcer leur impact.

Dans son discours, Didier Kouayé Gueu a déclaré : « Un homme malade n’est jamais libre ». Il a insisté sur la nécessité de fédérer les efforts pour valoriser cette médecine, complémentaire à la médecine moderne.

Il a également exprimé le souhait que l’ONU s’engage davantage dans la reconnaissance du rôle crucial que joue la médecine traditionnelle. Le nouveau président a annoncé le lancement prochain des activités officielles de l’Oapmeta, avec le soutien actif de JEVEBARA.

Il a rappelé que l’organisation se veut apolitique et ouverte à toutes les contributions. Plusieurs projets porteurs d’espoir et créateurs d’emplois sont déjà en préparation.

Adama Coulibaly

Légende photo : Didier Kouayé Gueu, investi premier président de l’Oapmeta, s’engage à promouvoir la médecine traditionnelle en complément de la médecine moderne.