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Le Procureur de la République révèle l’arrestation de 11 individus après les violences et incendies survenus dans la commune de Yopougon le 1er août 2025.
Les violences de Yopougon trouvent leurs auteurs. Le Procureur de la République lève le voile sur une affaire qui a secoué la commune dans la nuit du 1er août 2025. Onze individus ont été interpellés suite aux graves incidents qui ont terrorisé les habitants et causé d’importants dégâts matériels.
L’enquête menée par les forces de l’ordre a permis d’identifier rapidement les suspects. Ces derniers sont accusés d’avoir incendié un bus de la SOTRA, molesté ses occupants et dégradé un véhicule de la Police Nationale. Le communiqué officiel du Procureur, daté du 11 août, détaille les circonstances de ces arrestations.
Des suspects aux pseudonymes révélateurs
Parmi les interpellés figurent des individus aux surnoms évocateurs. KOUAME Oi Kouamé Josué dit « Général Frazaho » et ZOH Inza dit « Zoulou » comptent parmi les meneurs présumés. Les enquêteurs ont également arrêté GNEGEBRE Kado Jean Claude dit « Jaguar », ZAHOLI Pascale, et FOFANA Souleymann dit « Solo ».
D’autres suspects complètent cette liste : GNEGEBRE Gbadjale Jean Alain, GNEGEBRE Ouaga Ange Deshor dit « Gbe-Système », KUISSE Elphège Fréjus dit « Kirikou » et BROU Adom Jean-Louis. Leurs auditions ont révélé des éléments troublants sur l’organisation de ces violences.
Un plan orchestré de déstabilisation
Les investigations révèlent une stratégie calculée. « L’objectif était de provoquer une situation de terreur ou d’intimider la population après l’annonce de la candidature du Président de la République », indique le communiqué du Procureur. Cette déclaration éclaire d’un jour nouveau les motivations des suspects.
Les cibles choisies ne relèvent pas du hasard. Les assaillants ont visé le siège de la commission électorale de Yopougon Niangon et les locaux de la Mairie annexe. Ces attaques coordonnées témoignent d’une volonté de perturber le processus électoral à venir.
Des personnalités mises en cause
Les auditions ont pris une tournure inattendue. Les suspects ont cité Messieurs LIDA KOUASSI MOÏSE, ancien Ministre de la Défense, et KONE BOUBAKAR, Ambassadeur à la retraite, comme « les instigateurs de ces violences ». Ces accusations portent l’affaire sur le terrain politique.
Une procédure antiterroriste engagée
Le dossier a été déféré à la Section Antiterroriste du Tribunal d’Abidjan ce lundi 11 août. Les charges retenues sont lourdes : association terroriste, complot contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation et incendie volontaires de véhicules.
Cette procédure s’appuie sur la loi antiterroriste de 2024 et diverses dispositions du Code Pénal. Les suspects encourent des peines sévères si leur culpabilité est établie. L’affaire marque un tournant dans la lutte contre les violences pré-électorales en Côte d’Ivoire.
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