Les 49 militaires ivoiriens arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022 ont été inculpés vendredi de tentative d’atteinte à la sécurité nationale, a rapporté l’AFP. Ils ont été placés sous mandat d’arrêt, a indiqué à l’AFP la source judiciaire malienne proche du dossier.
Les 49 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022 ont été inculpés vendredi de tentative d’atteinte à la sécurité nationale, a indiqué à l’AFP une source judiciaire malienne proche du dossier. Un proche du procureur et un responsable du ministère de la Justice ont confirmé l’information à l’AFP. A noter que depuis leur arrestation, Abidjan a soutenu que ses soldats sont en mission pour les Nations Unies, ceci dans le cadre des opérations de soutien logistique de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma).
Pour cela, il a exigé leur libération. Le 28 juillet 2022, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a engagé une médiation entre la Côte d’Ivoire et le Mali en vue d’un règlement amiable de l’affaire. Mais jusqu’à présent, cela n’a pas été suivi. En fait, les deux pays préfèrent toujours une voie négociée à la libération des 49 soldats arrêtés. Une source proche des pourparlers a déclaré à l’AFP, « Les discussions ont avancé mais ont buté sur certains aspects qui peuvent expliquer le retour de la justice dans l’affaire. La justice va continuer son travail, mais les négociations aussi ».
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A noter que, selon des sources diplomatiques proches des pourparlers, le Mali a demandé à la Côte d’Ivoire de reconnaître sa responsabilité tout en exprimant des « regrets ». De plus, le Mali, à travers son système judiciaire, impose à la Côte d’Ivoire de prendre les maliens recherchés et présents sur son territoire. Ce que la Côte d’Ivoire a rejeté, a déclaré la source diplomatique, avant de noter que le processus de libération pourrait être long. Le Mali a notamment accusé la Côte d’Ivoire d’inciter ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre la junte au pouvoir, qui ont finalement été levées en juillet 2022. Le Mali avait affirmé le 10 juillet 2022 que les soldats ivoiriens n’avaient « aucune mission, ordre ou autorisation » lorsqu’ils ont débarqué au Mali et les ont accusés d’être des « mercenaires » venus déstabiliser le pays.
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