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Abdoulaye Diop : « Toute intervention militaire au Niger, toute agression, toute invasion de ce pays, constitue une menace directe à la paix et à la sécurité du Mali »

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Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères a déclaré que son pays ne restera pas les bras croisés en cas d’intervention militaire de ma CEDEAO au Mali. C’était ce dimanche 24 septembre 2023 à la tribune de la 78ᵉ assemblée générale des Nations-Unies.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envisage depuis plusieurs semaines une intervention militaire au Niger en réponse au coup d’État du 26 juillet, qui a renversé Mohamed Bazoum au profit d’une junte militaire.

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Mise en garde
Abdoulaye Diop, représentant du Mali à l’ONU, a exprimé clairement l’opposition de son pays à toute intervention militaire de la CEDEAO au Niger.

Il a souligné que toute intervention militaire ou agression contre le Niger constituerait une menace directe pour la paix et la sécurité du Mali, ainsi que de toute la région, avec des conséquences graves. Le ministre a affirmé que le Mali n’hésiterait pas à réagir.

Toute intervention militaire au Niger, j’allais dire toute agression, toute invasion de ce pays, constitue une menace directe à la paix et à la sécurité du Mali

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« Le Mali reste fortement opposé à toute intervention militaire de la Cedeao », a déclaré Abdoulaye Diop, représentant l’Etat malien à l’Assemblée générale de l’ONU.

« Toute intervention militaire au Niger, j’allais dire toute agression, toute invasion de ce pays, constitue une menace directe à la paix et à la sécurité du Mali, mais aussi à la paix et à la sécurité de la région, et aura nécessairement des conséquences sérieuses. Nous ne resterons pas les bras croisés », a-t-il déclaré.

Alliance défensive
Il convient de noter que le Mali a récemment conclu une alliance défensive avec le Niger et le Burkina Faso, prévoyant une assistance mutuelle en cas de menace à leur souveraineté et à leur intégrité territoriale, étant tous trois dirigés par des gouvernements militaires.

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De plus, Abdoulaye Diop a critiqué la France et sa prétendue « domination néocoloniale », tout en saluant la Russie pour son soutien bilatéral et multilatéral.

Le Mali, sous la gouvernance de la junte militaire, a fait de la souveraineté une priorité, se détournant de la France et de ses partenaires dans la lutte contre le terrorisme pour chercher un rapprochement avec la Russie, à la fois sur le plan militaire et politique.

En conséquence, la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali (Minusma) est en cours de retrait et doit être entièrement retirée d’ici la fin de l’année, une décision que le gouvernement malien ne prévoit pas de changer.

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Recrudescence des violences
Le Mali est aux prises avec une crise sécuritaire, humanitaire et politique depuis 2012 en raison de la propagation du djihadisme, et le nord du pays connaît une recrudescence des violences, coïncidant avec le retrait de la Minusma.

Le ministre Diop a rassuré que des mesures ont été prises pour garantir la continuité des services de l’État après le départ de la Minusma, affirmant la détermination du gouvernement malien à rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire national.

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