Les choses sont loin d’être finies. Recep Tayyip Erdogan confirme que le soutien de la Turquie à l’adhésion de ces deux pays à l’Otan n’est que conditionnel: il dépendra du respect des engagements inscrits dans un mémorandum. Et Recp Tayyip entend tout mettre en œuvre pour faire respecter ses avis.
En effet, la levée du veto turc sur l’adhésion de la Suède et de la Finlande a permis à l’Otan d’inviter officiellement ces deux États à rejoindre l’Alliance au cours d’un sommet à Madrid qui s’est achevé ce jeudi. Mais le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a négocié un mémorandum avec les dirigeants suédois et finlandais, met déjà un bémol : il fait savoir qu’Ankara pourra toujours bloquer leur adhésion si ses demandes ne sont finalement pas satisfaites à ses yeux où s’il sent des manœuvres allant à son encontre.
On peut le dire, le président turc, qui rentre de Madrid auréolé de ce qu’il qualifie de « victoire diplomatique », répond aussi aux critiques de ses principaux opposants. Meral Aksener, dirigeante du parti ultranationaliste lyi, avait notamment estimé que la Turquie n’avait obtenu aucune concession concrète de la Suède et de la Finlande, qualifiant le mémorandum de « disgrâce ». Tayyip Erdogan a donc tout intérêt à mettre la pression sur les deux États nordiques. Le temps nous dira ce qui va se faire pour la Suède et la Finlande en ce qui concerne l’OTAN.
Vues: 789
Pingback: altogel live chat
Pingback: รับทำ SEO