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Maitre Robin Binsard, membre du collectif des avocats de Guillaume Soro, annonce que son client sera innocenté de l’accusation d’assassinat d’Ibrahim Coulibaly. Selon l’avocat français, cette affaire n’est rien d’autre qu’une manœuvre pour porter atteinte à l’honneur de l’ancien Premier ministre.
A chaque saison, sa cabale contre l’ancien président de l’Assemblée nationale, président de Générations et Peuples Solidaires, depuis son refus d’adhérer de façon contraignante au Rhdp d’Alassane Ouattara et sa volonté manifestée de briguer la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. Telles les pièces d’un puzzle mis en place pour porter atteinte à l’honneur de Guillaume Soro, et au moral de ses partisans, les machinations, tels de petits champignons, germent de toute part contre l’ex-leader estudiantin.
Entre accusations de tentatives de déstabilisation du régime Ouattara, collusion avec la transition malienne pour mettre le régime d’Abidjan en difficulté, assassinat d’Ibrahim Coulibaly, les cabales aussi ridicules les unes que les autres contre le président de GPS se suivent et ne semblent pas sur le point de s’arrêter.
La dernière trouvaille en date de ceux qui ont décidé d’anéantir l’ancien chef du Parlement ivoirien est la résurrection d’une plainte déposée en France par la prétendue fille d’Ibrahim Coulibaly, l’ex-garde du corps garde d’Alassane Ouattara contre l’ex-Premier ministre.
L’affaire sent à la fois le ridicule et l’étonnement. C’est justement ce qui conduit maitre Robin Binsard, membre du collectif des avocats de Guillaume Soro à déclarer que « la campagne de communication faite par les plaignants autour de cette procédure démontre son véritable objectif : atteindre l’honneur de Soro Guillaume et nuire à ses ambitions politiques ». Toute chose qui amène l’avocat parisien à rassurer que son client « sera innocenté de cette accusation inique, politique et calomnieuse ».
Les mots choisis par l’avocat français en disent long sur la volonté de mains obscures tapis dans l’ombre de la fille de l’ancien membre de la garde du chef de l’Etat ivoirien. Leur objectif, est d’atteindre l’honneur de l’opposant Guillaume Soro. Le caractère de cette démarche : « inique, politique et calomnieuse ». Voilà dressé le tableau de cette affaire par l’avocat. Et il ne se trompe guère.
Sinon, comment comprendre l’acharnement contre Guillaume Soro, quand on a tous vu et entendu Alassane Ouattara, dans ses attributs de président de la République, chef suprême des armées sur les antennes de TCI, donner des instructions au haut commandement des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de « neutraliser » le sergent Ibrahim Coulibaly par tous les moyens ?
Devant le haut commandement des Frci, le chef suprême des armées avait en effet clairement ordonné de mettre fin à la rébellion de son ancien collaborateur.
« Je vous instruis de demander aux chefs miliciens et de demander au commandant Ibrahim Coulibaly de venir vous voir et de déposer les armes. Il faut que cela soit fait rapidement. Et je le dis en face de vous, officiers généraux et officiers supérieurs. Si cela n’est pas le cas, votre rôle sera de les désarmer par la force », avait-il enjoint.
La suite, elle est connue de tous. Ibrahim Coulibaly fera la sourde oreille à l’appel à déposer les armes d’Alassane Ouattara. Ainsi, conformément à ses instructions de le faire par la force, les Forces républicaines lanceront un assaut contre le quartier général du ‘’commando invisible’’.
Avant l’assaut fatal à IB, Chérif Ousmane, l’un des hauts gradés des Frci ayant conduit l’expédition avait prévenu les populations de la zone. « Si vous avez vos frères, vos enfants, ditesleurs, IB c’est fini. Le président de la République de Côte d’Ivoire c’est le président Alassane Ouattara », avait-il averti. Les mots sortis de la bouche du militaire sont forts. « IB, c’est fini » ; « le président de la République de Côte d’Ivoire, c’est le président Alassane Ouattara ».
On pourrait dès lors se poser la question de savoir à qui profitait la mort d’IB si tant est qu’il était en duel avec Alassane Ouattara pour la présidence de la République comme le sous-entendent les propos de Chérif Ousmane ?
En évoquant une campagne de communication à relent de calomnie politique pour porter atteinte à l’honneur de l’opposant Guillaume Soro, maitre Robin Binsard est loin de faire fausse route. C’est effectivement une autre embûche jetée sur le chemin du président de Générations et Peuples Solidaires qui reste constant et ferme dans ses ambitions de diriger la Côte d’Ivoire.
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