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Sur une proposition du gouvernement, le Parlement de transition a autorisé ce mercredi 30 octobre une modification de la Constitution. L’ancienne devise du pays sera rétablie et le pays pourra également entrer dans une confédération ou une fédération avec le seul accord du Parlement.
C’est la fin de la devise « Unité – Progrès – Justice » choisie en 1997 sous le règne de l’ancien président Blaise Compaoré. Place désormais à « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons », la devise chère à Thomas Sankara, qui reprend donc sa place au sein de la constitution burkinabè.
À l’unanimité, les 71 députés présents dans l’hémicycle ont adopté le projet de texte qui devra être soumis au Conseil constitutionnel avant sa promulgation par le président Ibrahim Traoré.
Alors pourquoi revenir à cette ancienne devise ? Le ministre de la Justice, Edasso Rodrique Bayala, explique qu’il faut agir « sur le subconscient ». Pour lui, ce changement est nécessaire et doit permettre une prise de conscience, un sursaut des Burkinabès. Autre argument ajouté par le ministre : « cette formule était déjà utilisée dans les discours officiels bien avant cette révision ».
Une autre disposition adoptée
En plus de ce changement de devise nationale, les parlementaires donnent la possibilité au gouvernement d’engager le pays dans une confédération, une fédération ou une union d’États africains sans passer par un referendum.
Ces accords seront soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale en cas « d’urgence ou de force majeur » ou lorsque les circonstances ne permettent pas l’organisation d’un referendum. Le ministre Edasso Rodrigue Bayala précise et rassure : il ne s’agit pas de laisser le Parlement se substituer au peuple puisque « le principe de le consulter par voie de referendum est maintenu ».
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