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Burkina : Le lieutenant-colonel Zoungrana encore dans des beaux draps, il a passé la nuit à la gendarmerie de Paspanga

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Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana a passé une première nuit à la gendarmerie de Paspanga (Ouagadougou), à l’issue d’une audition de plusieurs heures au Tribunal militaire.

Les pandores s’étaient déployés, tôt mardi, au domicile – commune de Pabré sortie nord de la capitale – du Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana en vue de son interpellation.

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Les soutiens et autres partisans du lieutenant-colonel se sont aussitôt mobilisés pour faire barrage à l’arrestation de leur « leader ». Pendant plusieurs heures, les gendarmes, après des tirs de gaz lacrymogènes, ont pu avoir accès au lieutenant-colonel Zoungrana.

Dans son véhicule personnel, accompagné de deux membres de sa famille, il est escorté et conduit directement au Tribunal militaire peu avant 15h. Il restera là et va subir pendant de longues heures une audition. Son avocat, Me Paul Kéré, avec qui Oméga médias est resté en contact, n’est pas à ses côtés.

Il est à des milliers de kilomètres. A Paris en France. Mais suit l’affaire de bout en bout. On ne sait pas trop ce qui est reproché à Emmanuel Zoungrana. Mais des sources évoquent une autre tentative de putsch du lieutenant-colonel contre le pouvoir du Capitaine Traoré.

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En début de soirée, autour de 19h, Oméga a la confirmation que le lieutenant-colonel a quitté ce Tribunal et conduit à la gendarmerie de Paspanga à Ouagadougou.

Ce mercredi, selon les proches, son audition doit se poursuivre. Il sera confronté au Dr Aristide Ouédraogo, le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), lui interpellé un peu plus tôt.

Le 15 décembre dernier, la Chambre de contrôle du Tribunal Militaire a accordé une liberté provisoire assortie d´un contrôle judiciaire au Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana.

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Le Lieutenant-Colonel qui avait été arrêté en janvier 2022 pour tentative de coup d’État contre le pouvoir de Roch Kaboré, a été libéré courant février mais immédiatement renvoyé le même jour 2 février aussitôt en prison.

Il est accusé pour ce second mandat de dépôt, entre autres, de complot contre la sûreté de l’État, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux et, enfin, d’enrichissement illicite.

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