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Côte d’Ivoire : A Abidjan, Africa Intelligence dans le viseur de Ouattara Alassane qui dénonce des « gros mensonge »

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Le président Alassane Ouattara a vivement réagi ce lundi 15 janvier 2024 à un article publié par Africa Intelligence, qualifié de « diffamatoire » par le chef de l’État ivoirien. Les allégations avancées par le média parisien concernent la garantie des futurs eurobonds émis par la Côte d’Ivoire, suscitant la colère du président qui a annoncé son intention de prendre des mesures légales contre le média.

« Afin de combler un trou dans ses finances publiques, la Côte d’Ivoire envisage d’emprunter 9,7 milliards de dollars en 2024, dont près de 5,7 milliards sur les marchés financiers. Le président Alassane Ouattara privilégierait d’utiliser les revenus générés par le méga-gisement Baleine comme garantie des futures dettes, alors que son taux d’emprunt en francs CFA a bondi à 5,7 % en octobre 2023 », a fait savoir le média Africa Intelligence.

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Lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an, avec le Monde académique, les Entreprises publiques et du Secteur privé, la Société civile, la Chefferie traditionnelle et les Guides religieux, le président a catégoriquement démenti ces allégations, qualifiant l’article de « gros mensonge ». « C’est faux et c’est archi-faux », a déclaré le chef de l’État, assurant que les eurobonds à venir ne seraient en aucun cas liés aux réserves de gaz de la Côte d’Ivoire.

Face à cette désinformation, Alassane Ouattara a pris des mesures fermes en demandant au ministre de la Justice d’engager des poursuites pour diffamation contre Africa Intelligence. Cette décision marque une volonté claire de protéger la réputation du président et de réfuter publiquement les allégations avancées par le média.

Ce n’est pas la première fois que le président ivoirien s’engage dans des actions en justice contre Africa Intelligence. En 2017, suite à la publication d’une brève faisant référence à un fonds souverain de 520 millions d’euros dont aurait bénéficié le président, des poursuites avaient déjà été engagées. Bien que le tribunal de Paris ait reconnu une atteinte à l’honneur d’Alassane Ouattara, la publication a été relaxée, soulignant la complexité de ce contentieux médiatique.

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Les tensions entre le président et le média français semblent s’inscrire dans une histoire plus large de litiges judiciaires, reflétant une relation tendue entre les deux parties. Alors que le président Ouattara maintient sa position de défense contre les allégations « diffamatoires », l’issue de cette nouvelle confrontation judiciaire reste à déterminer.

L’affaire met en lumière les enjeux complexes liés à la communication médiatique et à la préservation de l’image des personnalités politiques dans un contexte international.

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