Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France en fin de mission devrait être maintenu jusqu’à après les élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire.
C’est Africa Intelligence, le confrère français qui donne l’information dans sa parution, le diplomate français en poste à Abidjan depuis 2020 sera maintenu jusqu’en 2025.
Le rôle joué par Alassane Ouattara
Cette prolongation, initialement improbable, à en croire notre source a été obtenue grâce à l’intervention déterminante du président ivoirien, Alassane Ouattara, qui a plaidé personnellement pour son maintien. Jean-Christophe Belliard, dont le mandat devait se terminer cet été, bénéficie de cette prolongation stratégique à un moment crucial pour la Côte d’Ivoire, qui se prépare pour l’élection présidentielle de fin 2025. Cette décision a été confirmée après des discussions entre Ouattara et le président français Emmanuel Macron lors d’un dîner à l’Élysée le 22 mars dernier.
La prolongation de Jean-Christophe Belliard à son poste survient alors que sa succession avait été envisagée en interne au Quai d’Orsay dès novembre 2023
Le président ivoirien, qui entretient des relations cordiales avec l’ambassadeur Belliard, a jugé essentiel de conserver ce diplomate chevronné durant cette période électorale sensible. Les quatre années de Belliard à Abidjan ont été marquées par une coopération étroite avec le gouvernement ivoirien, une stabilité que Ouattara souhaite voir perdurer.
La prolongation de Jean-Christophe Belliard à son poste survient alors que sa succession avait été envisagée en interne au Quai d’Orsay dès novembre 2023. Plusieurs candidats avaient même exprimé leur intérêt pour le poste, mais l’influence de Ouattara a pesé dans la balance pour maintenir Belliard.
Cette décision qui est perçue comme un geste stratégique pour consolider les relations franco-ivoiriennes durant une période où la stabilité et l’expérience diplomatique sont primordiales, intervient à 15 mois de la prochaine élection présidentielle prévue en 2025.
Si pour l’heure, la candidature du président Alassane Ouattara est suspendue à la décision qu’il prendra publiquement lors de son discours sur l’Etat de la nation devant le Congrès ivoirien, le 18 juin prochain, celle de ces principaux protagonistes restent compromises.
En effet, les principaux challengers du chef de l’Etat sortant à ce scrutin demeurent exclus de tous processus électoral dans le pays en raison de leur condamnation par la justice ivoirienne. Laurent Gbgabo, Charles Blé Goudé ou encore Guillaume ne figurent pas sur la liste électorale en dépit de leurs déboires judiciaires et donc inéligibles selon les textes.
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