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Côte d’Ivoire : Bédié sous écoute téléphonique, l’audio, long d’un peu plus d’une quinzaine de minutes, le silence de la Présidence ivoirienne

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Dans une révélation, le site Africa Intelligence a rapporté que l’ancien président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, aurait été mis sous écoute téléphonique, et qu’une conversation prétendument compromettante avec le banquier ivoirien Tidjane Thiam serait désormais entre les mains du président Alassane Ouattara.

Selon le média, l’enregistrement, datant du 3 novembre 2020, aurait été réalisé par les services de renseignement ivoiriens au moment où Bédié, en pleine contestation des résultats de l’élection présidentielle, discutait avec Thiam. Dans cette conversation, Thiam aurait suggéré à Bédié de se rendre à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron, insinuant des liens étroits entre Thiam et Macron.

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« C’est un enregistrement dont l’existence se murmure au sommet de l’État ivoirien depuis près de trois ans. Toujours évoqué mezzo voce, l’audio connaît une seconde vie depuis le milieu du mois d’octobre. Ces derniers jours, une poignée de figures du microcosme abidjanais en ont eu vent, sans pour autant y avoir eu accès ni même connaître la nature exacte du document audio », révèle Africa Intelligence.

« L’audio, long d’un peu plus d’une quinzaine de minutes, a été capté par les services de renseignement ivoiriens le 3 novembre 2020. Alors que les résultats de l’élection présidentielle viennent tout juste d’être dévoilés et annoncent une victoire écrasante d’Alassane Ouattara, au premier tour, avec 94,27 % des suffrages, on y entend les voix de Tidjane Thiam et d’Henri Konan Bédié, dit « HKB », alors président du PDCI, depuis décédé le 1er août 2023 », pointe le média d’investigation.

Le silence de la Présidence ivoirienne
À ce jour, la présidence ivoirienne n’a pas émis de démenti officiel, laissant l’information planer comme une menace sur le respect de la vie privée des opposants politiques par le pouvoir du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).

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Si cette information venait à être confirmée, elle soulèverait des questions sérieuses sur le respect des droits fondamentaux, notamment le droit à la vie privée, pour les opposants politiques en Côte d’Ivoire. La mise sur écoute d’une personnalité politique majeure comme Henri Konan Bédié soulève des inquiétudes quant à l’utilisation des services de renseignement à des fins politiques.

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Cette affaire met également en lumière les tensions politiques qui persistaient à l’époque de l’élection présidentielle de 2020, avec des acteurs influents tentant de jouer un rôle dans la résolution des conflits post-électoraux.

L’appel à des enquêtes transparentes
En l’absence de démenti formel de la part de la présidence ivoirienne, la société civile et la communauté internationale sont en droit de s’interroger sur la protection des droits démocratiques en Côte d’Ivoire. Les organisations de défense des droits de l’homme pourraient demander des enquêtes transparentes sur ces allégations, et les partis d’opposition pourraient intensifier leurs appels à la protection des libertés individuelles dans un climat politique déjà tendu.

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Cette affaire risque de compliquer davantage le paysage politique ivoirien, surtout à l’approche du congrès du PDCI prévu le 16 décembre 2023, où Tidjane Thiam est actuellement favori pour devenir le nouveau président du parti. Les conséquences politiques de ces révélations pourraient être importantes, remettant en question la légitimité du processus électoral et du respect des droits civiques en Côte d’Ivoire.

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