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Démantèlement d’un réseau terroriste lié à l’État islamique à Abidjan. Cette opération antiterroriste a mené le 28 juillet 2024, a conduit à l’arrestation de six individus présumés liés à l’organisation État islamique.
Selon les révélations du quotidien français Le Monde, ces suspects, originaires d’Irak et de Syrie, auraient projeté de rejoindre l’Europe. Cette opération, rendue possible grâce à une coopération internationale, a mis en lumière une nouvelle forme de menace pour la région.
« Une source gouvernementale ivoirienne confirme discrètement à RFI que l’unité antiterroriste a bel et bien arrêté six hommes irakiens et syriens dans la commune de Koumassi à Abidjan le 28 juillet 2024. Et ce, grâce aux renseignements des services secrets américains », a fait savoir Radio France internationale (RFI) dans son édition de ce mardi 26 novembre 2024.
Ces arrestations sont intervenues dans un contexte de surveillance accumulé des mouvements terroristes des Jeux olympiques de Paris. Les individus arrêtés sont soupçonnés d’avoir planifié un attentat lors de cet événement mondial.
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En parallèle des interpellations à Abidjan, selon le média français, une opération similaire s’est déroulée à Antananarivo, Madagascar, à 6 250 kilomètres de là. Les forces de sécurité malgaches, appuyées par la DGSE française, ont appréhendé deux autres membres du même réseau. Cette double intervention met en évidence l’ampleur et la complexité de ce réseau terroriste, qui s’étend de l’Afrique de l’Ouest au Moyen-Orient, en passant par l’océan Indien.
Jusqu’à présent, la Côte d’Ivoire faisait face principalement au jihadisme sahélien. C’est la première fois que des suspects directement originaires du Moyen-Orient sont effectivement signalés sur son territoire. Cette découverte place Abidjan au centre des préoccupations sécuritaires internationales, démontrant que le pays n’est pas seulement une cible potentielle, mais aussi un point de transit stratégique pour des réseaux transnationaux.
Une coopération internationale renforcée
Cette opération illustre l’importance de la collaboration entre les services de renseignement internationaux et locaux. L’appui des États-Unis et de la France a été déterminant pour identifier et démanteler cette cellule. Toutefois, les autorités françaises et malgaches, contactées par RFI, n’ont pas souhaité commenter l’affaire.
Alors que la région continue de faire face aux incursions jihadistes, cette affaire met en lumière la nécessité pour la Côte d’Ivoire de renforcer ses capacités de surveillance et de contrôle. Elle souligne également le rôle crucial de la coopération régionale et internationale pour prévenir les actions de groupes terroristes, qui se manifestent de plus en plus adaptatifs et déterminés.
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Avec ces arrestations, la Côte d’Ivoire envoie un signal fort : son engagement dans la lutte contre le terrorisme est ferme, et les menaces, où qu’elles se trouvent, seront traitées avec la plus grande détermination.
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