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Côte d’Ivoire : Saïd Penda fait des graves révélations sur le RHDP et ses caders, comme Ouattara à un souverain

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Dans une vidéo qui circule sur la toile, le Camerounais Saïd Penda s’élève avec un zèle outrageant contre la gestion du Rhdp par Alassane Ouattara, et dénie tout rapport de vérité entre les cadres du parti au pouvoir. Décryptage ! Pas de démocratie interne au sein du Rhdp selon Saïd Penda.

‘’En Côte d’Ivoire, notamment au niveau des trois grands partis qui dominent l’échiquier politique, le leader est une sorte de messie pour ne pas dire qu’il est élevé au rang de divinité. On ne le critique pas et ses décisions s’imposent quoiqu’elles peuvent parfois s’avérer injustes ou même non pertinentes.

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Les membres de leurs formations ne doivent être que des obligés. Il ne s’agit donc pas de militants acquis’’, critique Saïd Penda, sans apporter ne serait-ce qu’une once de preuve.

Il compare la gestion du président Ouattara à celle d’un souverain

Sans gêne aucune, le Camerounais compare la gestion du Président Alassane Ouattara de sa formation politique à celle d’un souverain. Selon lui, Alassane Ouattara imposerait tout dans le fonctionnement du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).

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Le Rhdp dispose pourtant d’instances comme le Directoire, le Secrétariat exécutif, les Comités de base, etc. Comment face à de telles organisations, le premier responsable du parti peut-il tout imposer, au point d’amener Saïd Penda à le comparer à un souverain.

« Que ce soit au Rhdp d’Alassane Ouattara, au Pdci dirigé par Henri Konan Bédié jusqu’à son décès, le militant est réduit dans un simple rôle de sujet du souverain », critique Saïd Penda. « C’est le choix du chef, c’est la décision du patron. C’est notre leader qui décide ».

Ces propos prêtés aux militants et dirigeants de partis politiques en Côte d’Ivoire constituent une grave insulte à l’intelligence des Ivoiriens. Notamment des gens qui seraient sans esprit critique.

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Saïd Penda poursuit sa sortie au vitriol comme il en a d’ailleurs l’habitude lorsqu’il parle des personnalités ivoiriennes
Et à l’auteur de ces graves accusations, d’enfoncer le clou : « Dans une organisation normale, le dirigeant doit rendre des comptes. Un dirigeant qui, par ailleurs exécute les décisions prises à la majorité de l’assemblée. Que non ! En Côte d’Ivoire, nous sommes dans une forme de logique inversée ».

A l’en croire, un parti politique comme le Rhdp n’est pas une organisation normale, il fonctionnerait dans une forme inversée. Saïd Penda poursuit sa sortie au vitriol comme il en a d’ailleurs l’habitude lorsqu’il parle des personnalités ivoiriennes.

‘’Alassane Ouattara est le seul dénominateur commun entre un Mabri Toikeusse, Patrick Achi, Adama Bictogo, Kandia Camara, Fidèle Sarassoro, Kobenan Kouassi Adjoumani ou encore Me Adama Camara et Anne Désirée Ouloto (…).

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Pour l’instant, sur la base de mes investigations, les hauts cadres du parti présidentiel se côtoient, se tolèrent et affichent une camaraderie de façade mais ne semblent pas appartenir à la même famille avec une communauté de destin ».

Le pseudo spécialiste de la Côte d’Ivoire
Sans apporter la moindre preuve, le pseudo spécialiste de la Côte d’Ivoire dénie toute sympathie entre Mabri Toikeusse, Patrick Achi, Adama Bictogo, Fidèle Sarassoro, Kobenan Kouassi Adjoumani, Me Adama Camara, Anne Désirée Ouloto et autres. Selon ses affirmations, dans certains partis politiques ivoiriens, des cadres « ne s’appelleraient jamais ».

Ici, Saïd Penda, celui-là même qui croit en savoir trop sur la Côte d’Ivoire et ses fils, n’a pu s’empêcher de se cacher derrière un conditionnel lâche parce que pris au piège de ses propres déclarations péremptoires.

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A sa gouverne, Mabri Toikeusse était à Abobo lors de la campagne aux municipales pour apporter un appui à la candidate Kandia Camara. Un cadre du Rhdp comme le ministre Amédée Kouakou a parcouru plusieurs contrées du pays pour soutenir des candidats du parti présidentiel aux municipales et régionales.

Face à sa volonté d’accabler, ces actions ne constituent pas de preuves de solidarité, de communauté de destin aux yeux de Saïd Penda. 

Koné Tiémoko Meyliet, un dauphin constitutionnel légitime et adoubé par les militants

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« Même si les observateurs reconnaissent en Koné Tiémoko Meyliet un homme peu clivant à la personnalité rassurante qui pourrait assurer une sorte de transition douce au pays, le vice-président de la République souffre d’un gros handicap.

Peu connu par la base du parti et dépourvu de tout mandat électif, le numéro 2 de l’exécutif n’a pour seule légitimité que d’avoir été nommé par Alassane Ouattara pour lui suppléer à la tête de l’Etat. Ce n’est pas rien mais cela ne fait pas de lui un successeur politique dont le parcours dans ce domaine très singulier imposerait le respect ».

Parlant ainsi, l’homme trompe ses suppôts et ses lecteurs. En effet, ils sont nombreux à travers le monde entier à reconnaitre, aujourd’hui en Alassane Ouattara comme le père des progrès retentissants réalisés par la Côte d’Ivoire depuis son accession au pouvoir en 2010.

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La gouvernance d’Alassane Ouattara apporte à la Côte d’Ivoire, son pays, un réel progrès en matière de développement, de sécurité et de stabilité. Il n’a pourtant brigué aucun mandat électif avant de se faire élire président de la République. 

Il en est d’ailleurs de même pour le Président français Emmanuel Macron. Pourquoi le Vice-président Koné Meyliet serait-il moins légitime dans son statut de dauphin constitutionnel pour la simple raison qu’il n’aurait brigué aucun mandat électif ? Qui plus est, l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) joue pleinement son rôle de vice-président de la République, n’en déplaise à Saïd Penda et à ses suppôts.

Aucun militant de base ni haut cadre du Rhdp n’a levé le petit doigt pour dénoncer tel ou tel acte de ce technocrate chevronné, un homme de grande expérience, compagnon de longue date du Président Alassane Ouattara.  Qui se cache derrière Saïd Penda ?

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Le zèle
Adresser pareilles critiques sans preuve aucune contre une icône nationale comme Alassane Ouattara et bien d’autres personnalités ivoiriennes relève du zèle, de l’outrecuidance. Saïd Penda, l’auteur de la publication sur la toile selon laquelle Alassane Ouattara n’est pas Dieu-Ouattara n’a nullement indiqué qu’il est dieu-n’y est pas allé du dos de la cuillère. Il accuse de hauts dirigeants politiques ivoiriens de n’être pas des démocrates, comparant même leurs gouvernances à celles de souverains.

Tout bien calculé, l’homme est adossé à des soutiens tapis dans l’ombre. La preuve, il n’est pas à sa première sortie de ce genre. Des cadres occupant d’importantes responsabilités dans l’administration publique et autres sont régulièrement ses cibles.

Aussi, a-t-il décidé de s’attaquer au sommet de la classe politique ivoirienne, notamment Alassane Ouattara et au Rhdp. Ses soutiens sont connus. Tôt ou tard, ils seront dévoilés, eux qui se félicitent de ses sorties parfois outrageantes.

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Adossé à eux, il accable sans ménagement aucun, au point de produire des critiques au vitriol à l’endroit des plus hautes personnalités ivoiriennes. Non, non et non, Saïd Penda et ses soutiens tapis dans l’ombre se trompent de combat.

« S’il y a une formation politique qui doit réellement s’inquiéter de son avenir, c’est bien le Rhdp d’Alassane Ouattara, car s’il est évident qu’il existe une menace sur les militants des autres partis, les partisans du président ivoirien sont encore vus par les concitoyens d’autres bords politiques comme des Ivoiriens à la citoyenneté douteuse à qui ceux-ci retireraient la citoyenneté s’ils arrivaient au pouvoir », avance, péremptoire, Saïd Penda. C’est connu.

De nombreuses langues ont accusé la question de l’« ivoirité », concept créé par feu le président Henri Konan Bédié, comme ayant été à l’origine de la survenue de la rébellion armée en Côte d’Ivoire en septembre 2002.

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Sans avancer les résultats d’une enquête effectuée auprès d’une catégorie d’Ivoiriens (à partir d’un échantillon précis) Saïd Penda accuse des Ivoiriens qui seraient prêts à arracher la citoyenneté à d’autres Ivoiriens, militants du Rhdp.

Une telle affirmation si grave peut créer une suspicion entre citoyens du même pays. Elle peut même susciter une colère chez les militants du Rhdp qui pourraient penser que le Président Alassane Ouattara qu’ils ont porté au pouvoir ne ferait rien pour les protéger contre une si grave menace de perte de leur citoyenneté.

Un publication dangereuse
Saïd Penda doit être conscient de la gravité de ses propos, encore qu’il ne brandit aucune preuve étayant ses affirmations aussi graves les unes que les autres.

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Faire des analyses, alerter l’opinion sur tel ou tel danger social s’impose, mais il importe de le faire avec des preuves. Rien de tout cela, d’où la dangerosité de la publication de Saïd Penda.   Ado : un démocrate, respectueux de la loi et des droits humains

L’image que le Président Alassane Ouattara donne de lui est celle d’une personnalité accrochée aux valeurs démocratiques. Raison pour laquelle il a lutté des années durant afin de participer à la vie politique de son pays par la confrontation démocratique. C’est par cette voie qu’il s’est fait élire démocratiquement à la tête de la Côte d’Ivoire lors de la présidentielle de 2010.

Relativement à la disposition constitutionnelle qui prescrit qu’aucun citoyen ivoirien ne doit vivre en exil, il a œuvré à ce que les exilés politiques rejoignent leur pays.

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C’est alors que le président Laurent Gbagbo, le leader de l’ex-galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, et des centaines de milliers d’autres Ivoiriens qui avaient fui le pays du fait de la crise post-électorale de 2010 sont de retour au bercail. Ces derniers circulent librement, mènent leurs activités sans crainte.

Depuis qu’il est au pouvoir, Ado exhorte les populations à s’approprier les valeurs de paix, de pardon, de tolérance, de travail, l’utilisation du dialogue comme moyen de prévention et de résolution des différends pouvant naître au sein des communautés.

Respectueux des droits humains, il proscrit de sa gouvernance la chasse aux sorcières, les règlements de compte, les délits liés au faciès, les brimades et les tracasseries qui ont caractérisé la Côte d’Ivoire d’avant son accession à la magistrature suprême de son pays en 2011.

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Depuis l’avènement du Président Alassane Ouattara au pouvoir, les scrutins électoraux prévus par la constitution se tiennent, les élections locales du 2 septembre dernier ont même enregistré la participation de l’ensemble des formations politiques de Côte d’Ivoire.

Dénier au président Alassane Ouattara sa disponibilité à appliquer et à se soumettre aux réalités de la démocratie ne peut donc être qu’un maladroit procès d’intention, une accusation mensongère et une attaque gratuite dont les motivations sont forcément condamnables quels que soient les arguments avancés par leurs auteurs.

François Ngoran et D.F Boyo

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