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Côte d’Ivoire : Troubles à l’ordre public, Awassa et ses camarades marchent sur la résidence d’Odette Lorougnon, le procureur regarde ailleurs

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Awassa Abdul et des membres de l’Alliance de la jeunesse ivoirienne (AJI) se sont déportés à la résidence de Marie Odette Lorougnon ce mercredi 15 mars 2023. Ils sont allés protester contre ses propos tenus lors d’un meeting à Tinga Okoukro dans la localité de Didiévi.

Des jeunes de l’AJI, mouvement proche du rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), ont jugé la sortie de Marie Odette Lorougnon, cadre du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de scandaleuse et ont tenu à le lui signifier.

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« Nous sommes ici à la résidence d’Odette Lorougnon. Nous sommes venus poliment, tranquillement et gentiment interpellé notre maman Odette Lorougnon. Pour nous c’est une maman, il était important pour nous jeunes de Côte d’Ivoire de l’interpeller sur ses dires et son discours de haine à l’encontre de la Côte d’Ivoire et de nos forces de défense et de sécurité ainsi que le premier des Ivoiriens, le Président Alassane Ouattara », a déclaré Abdul Awassa.

« Nous sommes à sa résidence pour venir dire à Odette Lorougnon de respecter les institutions de la République de Côte d’Ivoire, de respecter ceux qu’elle appelle mercenaires parce que ce sont eux qui sécurisent la Côte d’Ivoire, ce sont eux qui permettent qu’elle puisse vivre en paix et à l’aise ce qui lui donne le droit d’aller en tournée et s’attaquer à la Côte d’Ivoire et au Président Alassane Ouattara », a poursuivi le président de l’AJI.

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« Nous sommes venus lui dire qu’elle peut tout se permettre dans ce beau pays la Côte d’Ivoire mais, s’attaque au Président Alassane Ouattara, nous n’allons jamais le permettre », a-t-il menacé. Il est important de relever que Marie Odette Lorougnon est revenue sur l’affaire des militaires ivoiriens arrêtés au Mali au cours d’un meeting dans la localité de Didiévi.

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« (…) Nous les avons vu ici pour 46 mercenaires qu’ils ont amenés en mission, ils ont pleuré. Ouattara a pleuré partout, dans tous les pays, en France, partout pour qu’on libère ces mercenaires. Les mercenaires n’ont pas le droit de faire la prison mais ce sont les Ivoiriens qui doivent être en prison », a-t-elle dit.

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