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Election apaisée : Reçu par Alassane Ouattara, ce qu’a récommandé l’émissaire du SG de l’ONU

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En visite officielle à Abidjan, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simao, a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, ce jeudi 17 avril 2025, au Palais présidentiel du Plateau.

Cette rencontre de haut niveau a permis un échange approfondi sur la situation politique, sécuritaire, économique et sociale de la Côte d’Ivoire, ainsi que sur les dynamiques en cours dans la sous-région ouest-africaine.

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Sur le bon chemin
À l’issue de l’audience, le diplomate onusien a salué les avancées du pays, notamment en ce qui concerne les préparatifs de l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain. « Les élections sont toujours un moment spécial dans n’importe quel pays. Et la Côte d’Ivoire est en bon chemin pour préparer des élections paisibles », a déclaré Léonardo Santos Simao à la presse.

Nous avons eu des élections bien réussies l’année dernière au Ghana, au Libéria et au Sénégal. Il est important d’ajouter la Côte d’Ivoire à cette liste
Affichant l’optimisme de l’ONU quant à la tenue d’un scrutin crédible, il a évoqué les exemples récents de bonnes pratiques démocratiques dans la région :« Les Nations Unies souhaitent que la Côte d’Ivoire continue à inspirer d’autres pays pour la tenue d’élections paisibles, qui donnent aux populations l’opportunité de choisir leur dirigeant. Nous avons eu des élections bien réussies l’année dernière au Ghana, au Libéria et au Sénégal. Il est important d’ajouter la Côte d’Ivoire à cette liste. Nous sommes convaincus qu’elle atteindra ce niveau », a-t-il insisté.

Un contexte politique tendu
Cette visite de l’émissaire du secrétaire général de l’ONU, intervient dans un contexte politique tendu à Abidjan. À six mois du scrutin présidentiel, plusieurs figures majeures de l’opposition — Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro — sont écartées du processus électoral, en raison de décisions judiciaires fortement contestées.

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Face à cette situation, les principaux partis de l’opposition, dont le PPA-CI, le COJEP, GPS, réclament la réintégration de leurs leaders et la création de conditions propices à des élections réellement inclusives et transparentes.

Récemment, le FPI, le PDCI et le PPA-CI ont suspendu leur participation aux activités de la Commission électorale indépendante (CEI), qu’ils accusent d’être inféodée au pouvoir et, par conséquent, disqualifiée pour organiser un scrutin crédible.

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