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Michel Amani N’guessan à propos du RHDP : « Lorsqu’on va au restaurant, on termine dans le lieu secret, au WC, le restaurant se termine toujours au WC »

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Il parle peu, depuis que le rideau est tombé sur le régime dont il était l’un des acteurs clés. Lui, c’est Michel Amani N’Guessan, fils de Bodokro.

L’ex ministre de l’Education nationale et de la Défense sous le régime Gbagbo était aux côtés du secrétaire général du PPA-CI, Damana Pickass, au stade d’Anono, samedi dernier, dans le cadre d’une tournée dans le District autonome d’Abidjan. L’ex ministre a mis au goût du jour le point nodal du combat qui oppose Laurent Gbagbo à la France et ses suppôts.

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« Laurent Gbagbo s’est levé dans ce pays et il a compris qu’il fallait engager un combat au service des Ivoiriens et des Ivoiriennes. Parce qu’il a décidé cela et parce qu’il est un Nègre, parce qu’il est un pur Ivoirien, il a été combattu au-delà de nos frontières. D’abord par la France coloniale. A l’intérieur, Gbagbo a voulu aussi que tout simplement on nous respecte. Pour ça, de partout, à commencer par la France occidentale et à l’intérieur, les suppôts de l’impérialisme occidental se sont ligués pour l’attaquer » a-t-il rappelé, avant de rebondir sur la gestion du pays par le régime actuel .

Amani N’guessan a dépeint une gestion chaotique, marquée par un lourd endettement. « Plus de 20 0000 milliards F CFA d’endettement, cela aliène complètement toutes les libertés. Nous ne pouvons pas être indépendants avec un endettement aussi excessif. 23 000 milliards F CFA, quel jour allons-nous rembourser tout cela ? Nous allons le faire, nos enfants et nos petits enfants vont continuer. Aujourd’hui, je suis heureux que le parti créé par Laurent Gbagbo rassemble encore parce que certainement, nous avons pris conscience qu’il faut qu’on se libère de tous les privilèges. »

« Faut-il soutenir le fait que nous perdons toutes les souverainetés ? Non, il ne faut pas le faire. Et en vérité, lorsqu’on va au restaurant, on termine dans le lieu secret, au WC. Le restaurant se termine toujours au WC. Par contre, quand Laurent Gbagbo a lutté pour la démocratie dans ce pays, c’est un combat pour l’éternité, pour la libération, l’indépendance et la souveraineté » a martelé le ministre Amani. Il n’écarte pas que la Côte d’Ivoire a de la chance de rebondir si et seulement si elle accepte d’être refondée, projet cher à Laurent Gbagbo.

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« Je ne dirai pas plus mais nous aurons l’occasion de parler dans ce pays et nous parlerons parce que ce qu’il nous est donné de voir n’est pas bon. Ce n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire. Il nous faut refonder ce pays. N’ayons pas honte de la refondation. N’ayons pas peur de la pensée de Laurent Gbagbo de refonder ce pays. Si nous ne refondons pas la Côte d’Ivoire, nous serons tous perdus. L’économie a besoin d’être refondée, l’économie a besoin d’être refondée, etc. » at-il conclu.

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