L’édition 2024 de Miss Côte d’Ivoire – France est déjà entachée d’une polémique. Selon les médias Ivoiriens, Francis Mvemba, dont la fille participait au concours, a annoncé son intention de déposer plainte pour tenter d’invalider les résultats de la phase de présélection.
La finale du concours, prévue le 29 juin 2024 au parc des expositions d’Abidjan, fait l’objet d’une vive contestation de la part de M. Mvemba. Celui-ci affirme qu’il y a eu des irrégularités lors des présélections organisées le 8 mai dernier au Théâtre du Gymnase Marie Bell de Paris.
Selon lui, sa fille Maelis Mvemba, qui n’a pas réussi à se qualifier parmi les 8 finalistes, était pourtant en tête des votes du public présent dans la salle. Il dénonce ainsi une « fraude » de la part des organisateurs.
« Je vais porter plainte à Paris et à Abidjan, voire même devant l’ONU, pour faire invalider cette présélection »,
a déclaré Francis Mvemba.
Il envisage également d’organiser une grande marche de protestation à Abidjan, Kinshasa, Douala, Paris et Monaco pour faire entendre sa voix.
Malgré cette contestation, la finale de Miss Côte d’Ivoire – France 2024 se tiendra bien comme prévu le 29 juin prochain. Lyse Amissah, âgée de 22 ans, a été désignée Miss CI France 2024, devançant Joueriatou Chérif Haïdara (1ère dauphine) et Ama Kouadio (2ème dauphine).
Mais l’ombre de cette plainte de Francis Mvemba plane déjà sur l’événement. Les organisateurs du concours vont devoir répondre aux accusations de fraude et justifier le déroulement transparent des présélections.
Cette polémique met en lumière les enjeux autour de ce concours de beauté dédié à la diaspora ivoirienne en France. Au-delà de l’aspect purement esthétique, il semble que des considérations politiques et communautaires soient également en jeu.
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