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Niger : Silencieux depuis le début, Mahamadou Issoufou prend position : « une intervention militaire extérieure serait une faute»

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L’ex-chef de l’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou a estimé qu’une intervention armée pour rétablir l’ordre constitutionnel serait une grave erreur.

Discret et critiqué pour ne pas avoir assez condamné le putsch qui a précipité son dauphin, Mohamed Bazoum, l’ex-Président livre désormais un avis très clair sur la crise dans son pays.

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« Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffirme que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable », a-t-il souligné ce samedi 23 septembre 2023 sur son compte officiel Twitter.

« Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d’instabilité durable.

Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour aucun peuple », a déclaré l’ancien Président du Niger.

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« Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les chefs d’Etat de la Cédéao puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute », a-t-il estimé.

Dauphin de l’ex-Président Mahamadou Issoufou, Mohamed Bazoum a vu son règne écourté par des putschistes issus de sa propre garde présidentielle.

Le général Abdourahamane Tchiani, président du Conseil pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, la junte) et chef de la garde présidentielle qui retient Mohamed Bazoum, était réputé fidèle de Mahamadou Issoufou.

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L’ancien président l’avait nommé durant ses deux quinquennats, de 2011 à 2021.

Avec KOACI

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