Réunis dimanche dernier à Abuja au Nigeria, les Chefs d’état ouest africains ont planché sur la situation politique de ces deux pays qui ont connu des coups d’état militaires dont le Mali et la Guinée Conakry. La maintient toujours la pression sur les militaires au pouvoir et insiste sur la nécessité de respecter les délais décidés pour l’organisation des élections législatives et présidentielle pour un retour de la reine politique aux civiles.
Vue le déroulé de la Cédéao, il est à noter que la lettre adressée à la Cedeao par le colonel malien chef de la junte au pouvoir à Bamako n’a visiblement pas eu l’effet escompté.
Rappelons que les dirigeants ouest-africaine avaient déjà imposé des sanctions contre le Mali et la Guinée et ont décidé de les maintenir jusqu’à la date du 27 février 2022 pour l’organisation d’élections au Mali. La menace des sanctions additionnelles dès le 1er janvier 2022 si aucune avancée tangible dans le sens de l’organisation de ces élections au Mali n’est été réalisée d’ici fin décembre.
La junte militaire à Bamako en retard sur le chronogramme
« La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 Janvier 2022 un chronogramme détaillé » affirme Assimi Goïta dans un courrier à la Cédéao. En effet, les dirigeants maliens craignent que la Cedeao ne durcisse les sanctions infligées déjà lors du sommet du 7 novembre dernier.
La Cédéao avaient gelé les avoirs financiers et interdit de voyage au sein de l’espace ouest-africain tous ceux qu’elle jugeait coupables de retarder les élections: environ 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout le gouvernement, ainsi que leurs familles.
Pour finir, les chefs d’états ouest-africains notent au regret du fait que l’échéance électorale du 27 février 2022 risque de ne pas se tenir
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