Ce lundi 13 décembre 2021, Félix Tshisekedi s’est présenté devant des parlementaires congolais réunis au Congrès pour prononcer un traditionnel discours sur l’état actuel du pays.
C’est la troisième fois qu’il prononce un tel discours, et aussi la deuxième fois depuis sa rupture avec le Front pour la République démocratique du Congo (FCC), qu’il s’allie à l’ancien président Joseph Kabila.
Ce discours a donc été prononcé devant un parlement et un gouvernement dont la famille politique domine largement.
Évaluation, réponse, clarification, a promis Félix Tshisekedi au début de l’intervention. Sur le plan sécuritaire, il n’a pas détaillé le siège des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis mai de l’année dernière, et de nombreuses personnes pensent que cette mesure est un échec.
Au lieu de cela, il s’est concentré sur les opérations conjointes menées par les forces ougandaises et congolaises contre les ADF sur le territoire congolais depuis le 30 novembre.
Selon lui, le parlement a été informé de l’entrée de ces troupes étrangères sur le territoire congolais. En réponse aux principales critiques formulées par certains représentants et membres de la société civile, ils ont estimé que le contour de cette action n’était pas transparent.
Sur ce dossier, il s’est également engagé à veiller personnellement à ce que la présence de ces forces sur le territoire congolais soit limitée.
Félix Tshisekedi a également condamné ce qu’il a appelé une « campagne de diffamation » contre les forces armées de la République démocratique du Congo et a appelé l’armée à s’unir.
Sur le plan politique, il estime également que des élections générales se tiendront dans le délai fixé par la constitution. Il a également soutenu l’actuel directeur de la Commission électorale nationale indépendante et a appelé les opposants, dont les pro-Joseph Kabila et les pro-Martin Fayulu, à désigner leurs représentants au bureau du centre électoral et aux réunions plénières.
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