Société
Côte d’Ivoire : Christophe Douka fait des révélations époustouflantes sur la filière café/Cacao
Publié
Il y'a 2 anson
Mes Chers Camarades producteurs de Café et de Cacao ivoiriens,
Je ne puis oublier ce qui s’est passé dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002…
Il y a vingt (20) ans !
Nous nous souviendrons des assassinats du Ministre BOGA DOUDOU, du Général ROBERT GUEÏ, de MARCELLIN YACE et bien d’autres tombés sous les balles assassinent des rebelles qui ont attaqués notre Pays…
Voici mon histoire vécue lors de cette tragique journée du 19 septembre 2002, alors que …
nous nous étions rendus à Yamoussoukro le 18 septembre 2002 afin de participer aux travaux de l’atelier national dont le thème était : Mise en œuvre des réformes de la filière Café-Cacao. Cet atelier avait été co-organisé par l’ARCC, la BCC, le FRC, l’ANAPROCI et le FGCCC à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Nous avions très bien entamé les travaux le 18 septembre quand, pendant la nuit du 18 au 19 septembre 2002, notre Pays entra pour la première fois de sa jeune histoire dans une spirale de violences, de meurtres, de viols, de tueries barbares par la faute de politiciens sourds à l’appel à LA PAIX d’une Côte d’Ivoire riche de sa diversité depuis plus de 42 années…
A LIRE AUSSI : Témoignage inédit sur la dernière action posée par Robert Guéi, quelques heures avant sa mort, le 19 septembre 2002
A trois heures du matin, ce 19 septembre 2002, je fus sorti de mon sommeil par l’appel téléphonique de mon jeune frère. Dès que j’eus décroché mon téléphone, je l’entendis me crier « allume la télé de ta chambre et met-le sur TF1. Ça chauffe ici en Abidjan. Ça tire de partout ! C’est comme cela que le cauchemar de cette « sale guerre » débuta, ce 19 septembre 2002. C’est lors du petit-déjeuner que nous avons appris l’assassinat du Ministre BOGA DOUDOU et du Général GUEÏ, puis plus tard la mort par balle tirée par les rebelles, de Marcellin YACE.
Le Président Laurent GBAGBO en Italie et le Premier Ministre avec nous à Yamoussoukro, qui avait les rênes du Pays ? La majorité des Préfets de Département et Préfets de Région des zones de production cacaoyères se trouvaient avec nous à Yamoussoukro pour assister à cette grande rencontre de la Filière Café et Cacao. Ordre fut donné aux Préfets de ne pas porter leur tenue de commandement afin de se mettre en tenue civile et de changer de numéro de chambre puisque les rebelles pourraient s’attaquer à eux en tant que détenteurs du Pouvoir Exécutif de leurs Régions et Départements respectifs, en l’absence du Président de La République puisqu’ayant l’allure d’une tentative de coup d’Etat dans les faits.
Choqués par cette situation mais point désemparés, de manière unanimes, tous les planteurs présents, le Premier Ministre (AFFI N’GUESSAN) et les Préfets invités, avions décidé de continuer à mener nos travaux en toute sérénité.
Pourquoi ? Parce que la Côte d’Ivoire pour laquelle nous suons pour rester 1er producteur mondiale de cacao avait plus que jamais besoin de l’usufruit de nos productions.
Et cela s’est vérifié par la suite puisque c’est grâce à nous que le Pays est resté debout jusqu’aujourd’hui.
Qui peut le nier ?
A LIRE AUSSI : Laurent Gbagbo convoque Ouattara ONU, un dossier en béton déposé aux Nations Unies à New York
Mais pendant les travaux ce 19 septembre 2002, nous avons été interpellés par Monsieur BADOH MOUSSA, le Directeur exécutif de l’ANAPROCI, qui nous demanda de bloquer les travaux pendant quelques heures.
Nous avons voulu en savoir plus en lui demandant pourquoi nous devions stopper les travaux alors que la tentative de putsch n’avait pas entamé notre volonté de continuer cet atelier.
C’est alors qu’il nous confia que Messieurs AMOUZOU HENRI et KOUASSI THEOPHILE était en train de faire pression au même moment, à Abidjan, sur les Ministres BOHOUN BOUABRE et DANON DJEDJE afin d’obtenir le décaissement d’une forte somme de plusieurs milliards de Francs CFA du COMPTE SEQUESTRE accueillant les redevances sur le café et cacao ouvert à la BCEAO.
Il faut savoir que les Ministères de l’Agriculture et de l’Economie et des finances sont co- signataires du compte séquestre à la BCEAO.
Cette somme d’argent devrait être reversée sur les comptes du FDPCC et même de l’ANAPROCI. Voici d’où vient la manne du FDPCC et de l’ANAPROCI dont d’autres tels TAPE DOH et consorts connaissaient la provenance…Et bien sûr les Ministres concernés puisqu’ils ont signé ce décaissement sous la pression de ce chantage odieux de ces ivoiriens véreux précités.
Ce que je vous révèle peut être vérifié auprès de la BCEAO et des banques de la place ayant accueillies les fonds du FDPCC et de l’ANAPROCI au lendemain du 19 septembre 2002. Voilà pourquoi Monsieur TAPE DOH faisait pression sur le Directeur du FDPCC, du Directeur du FRC et de la Présidente du FRC qui semblaient complices dans cette affaire afin d’obtenir « sa part du deal » !
A LIRE AUSSI : Accident de circulation, collision entre une 4×4 et un véhicule de transport en commun à fait 04 victimes
Mais au-delà de ce chantage auprès des Ministres concernés pour obtenir ce décaissement, à l’insu des producteurs de café et cacao, quels rôles ont joué ces trois personnes dans la tentative de putsch du 19 septembre 2002 ?
De quel bord étaient t-ils en ce temps là ?
Pendant que nous étions à Yamoussoukro traumatisés par la situation de guerre que notre Pays vivait, Monsieur le Premier Ministre AFFI N’GUESSAN savait t-il ce qui se tramait à Abidjan ?
Notons, tout simplement que tous ceux qui ont réalisé ce hold-up des temps modernes étaient de la même région que Monsieur le Premier Ministre AFFI N’GUESSAN, notamment AMOUZOU KASSI et BADOH MOUSSA.
Evidemment, aujourd’hui ils sont tous passés du côté du Pouvoir et de l’argent !
Il y a quelques temps, on parlait de l’implication de la filière dans le financement de la guerre qui a commencé le 19 septembre 2002. A quoi cette manne a t-elle servi ?
Certains esprits tordus avaient accusé le défunt journaliste franco-canadien KIEFFER et ses associés d’avoir trempé dans ce coup d’Etat manqué contre le régime de Monsieur LAURENT GBAGBO.
Je pense très sérieusement que Messieurs AMOUZOU (PCA de l’ANAPROCI et le FDPCC), KOUASSI THEOPHILE ( Secrétaire Exécutif du FDPCC) et BADOH MOUSSA (Directeur Exécutif de l’ANAPROCI ) devaient aussi des explications aux Producteurs de café et cacao ainsi qu’à la Côte d’Ivoire entière sur l’Offre Publique d’Achat qu’ils ont réalisé sur la filière Café et Cacao en obtenant de manière ignoble et malhonnête cet argent au détriment et à l’insu de tous.
Evidemment, ces Messieurs se sentaient très forts avec cet argent volé aux producteurs et dès qu’ils sentaient le vent tourner, ils donnaient de l’aumône aux pauvres producteurs de café et cacao sous forme de subventions de fonds de soudure et autres crédits.
Ces Messieurs ne pensaient-ils pas que le Pouvoir serait passé entre les mains des putschistes et ainsi point de trace de leur méfaits ? Tout aurait été effacé par les tourbillons de ce coup d’Etat !
A voir ces Messieurs, on leur donnerait le bon DIEU sans confession… Et pourtant, voyez ce qu’ils ont été capables de faire !
Vous comprenez dès lors pourquoi l’ex Ministre de l’Agriculture se prévalait toujours auprès des dits intéressés d’être leur ancien Ministre de tutelle ?
SANS QUE LES PRODUCTEURS AIENT EU A PORTER PLAINTE, LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE S’EST SAISI DE L’AFFAIRE DE LA FILIERE CAFE CACAO ET IL Y A EU LA « SALE AFFAIRE DE LA FILIERE CAFE CACAO » AVEC UN PROCES FLEUVE !
Il appartient à la justice de faire la lumière sur cette affaire qui est loin d’être si anodine que cela en a l’air !
Le dossier sur cette affaire a-t-il été vidé ?
Il me semble que les prévenus cités dans cette lugubre affaire sont en « liberté provisoire » Ou « Conditionnelle »… C’est selon…
Très chers collègues, voici toute la vérité sur la manne du FDPCC et de l’ANAPROCI.
Et je suis prêt à parier que beaucoup de producteurs, fiers de leur travail, ignoraient qu’en leur sein il existait une race de pseudo-producteurs prêts à tuer et faire tuer des pauvres innocents pour s’enrichir improprement sur leur pauvre dos.
Au-delà de ce qui précède, c’est au cours des rapports des différents Directeurs Généraux de la Bourse du Café Cacao, de L’Autorité de Régulation du Café Cacao et des Douanes ivoiriennes en présence des Représentants des Ports Autonomes d’Abidjan et de San Pedro que nous avons constaté des écarts très importants des tonnages exportés et que s’imposaient à notre Pays un contrôle plus strict du PESAGE DU CAFE et CACAO.
C’est alors qu’est née LE PESAGE géré par LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE que je représentais à cet Atelier, au lendemain de mon élection en tant que 1er Président de la Délégation Régionale du Sud Bandama (devenu Lôh Djiboua) de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire en siège à DIVO.
Lors d’un prochain post, je vous donnerai le détail de ce nouvel instrument de contrôle et certification des Poids exportés en Café Cacao de notre Pays : LE PESAGE. ( Mesure du poids; action de peser (quelqu’un/quelque chose). Instrument, méthode de pesage; pesage à la bascule. Des voyous profitaient du défaut de police pour démantibuler un petit appareil de pesage automatique et le dépouiller de sa recette de gros sous (Gide, Journal, 1914, p.455).Le pesage chez l’épicier exige un certain temps pendant lequel les clients attendent.)
TOUJOURS EST-IL QUE LE 19 SEPTEMBRE 2002, FEU AMOUZOU HENRI, KOUASSI THEOPHILE ET BADOH MOUSSA ONT REALISE UNE OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT SUR LA FILIERE CAFE ET CACAO.
LES CONSEQUENCES DE CET ACTE SE PERPETUENT A CE JOUR…A TRAVERS LA GESTION OPAQUE DU CONSEIL DU CAFE CACAO…
1 Commentaire
You must be logged in to post a comment Login
Leave a Reply
Annuler la réponse
Leave a Reply
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Pingback: รถโฟล์คลิฟท์
Pingback: ไก่ตัน