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Côte d’Ivoire :  » Il n’y a pas de raison que je ne sois pas candidat aux élections présidentielles de 2025  » (Guillaume Soro)

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En exil depuis plus de trois ans, le président de Génération et peuple solidaire (GPS) Guillaume Soro se dit « serein », estimant que ni l’exil ni la prison ne sont un frein à une carrière ou un destin politique.

« Vivre en exil n’est pas une chose souhaitable pour quiconque, surtout pour un leader politique. Mais je garde la sérénité surtout quand je vois, en parcourant l’histoire, les grands hommes qui ont connu toutefois l’exil et parfois la prison », a expliqué l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, dans une vidéo rendue publique ce lundi 8 mai 2023, à l’occasion de la célébration de son anniversaire.

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Il cite les cas d’anciens chefs d’Etat qui sont passéS par la prison ou l’exil mais qui sont devenus quelques années plus tard, présidents de la République. Notamment Olusegun Obasanjo du Nigeria, Nelson Mandela d’Afrique du Sud, le général De Gaule de France.

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« D’ailleurs pour revenir à la Côte d’Ivoire, le président Houphouët a connu un exil. Quand les colons ont voulu l’arrêter et qu’il a pu s’échapper, il est allé en exil. Le président Laurent Gbagbo, il a été en exil, vous le savez, il a même été détenu à la Haye », a ajouté l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara avant de déduire : « Je suis de toute façon serein parce que je sais que l’exil n’a jamais été un frein à une carrière ou à un destin politique ».

Pour Guillaume Soro, certes, l’exil n’est pas facile, mais « il permet à un homme politique de se forger de réfléchir, de bâtir, de construire et cela est très important ». Il ne faut pas, à son sens « faire un psychodrame sur son exil mais penser à ses compagnons qui sont en prison ».

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« Leur sort, leur situation, est bien plus difficile que ce que nous vivons. Nous encore, en exil, on a la possibilité de se mouvoir, de se rencontrer d’échanger, de parler. Et ceux qui sont en prison, surtout qu’ils sont en prison pour rien du tout (…) Je pense que nous devons, nous, à GPS, nous apitoyer sur le sort de ceux qui sont en prison. En ce qui me concerne, je vais bien », a-t-il rassuré.

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