Côte d’Ivoire : Ma doléance au chef de l’état « À 80 ans, on devient sage et tolérant on ne met pas son orgueil en avant, on réuni ses enfants, sa famille
À la veille du début du mois de Ramadan, le mois où Dieu a fait descendre le Coran, le mois où Dieu pardonne aux musulmans beaucoup de leurs péchés, le mois de la tolérance, je voudrais demander une seule chose au Chef de l’Etat qui est un musulman.
Je voudrais lui demander de profiter de ce mois pour faire la paix avec Guillaume Soro et ses hommes. Faire la paix avec eux consiste à annuler toutes les charges contre eux.
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Lorsqu’on atteint l’âge de 80 ans, on n’est plus loin de la tombe. On n’est plus loin du jour où on va rencontrer Dieu afin qu’il nous permette d’avoir la vie éternelle au Paradis.
En la présence de Dieu, nous allons Lui demander de faire preuve de tolérance vis-à-vis de nous. Mais pour qu’Il puisse le faire, Il va nous poser la question suivante.
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« Avez-vous fait preuve de tolérance vis-à-vis de ceux qui vous ont offensé pour que j’en fasse de même pour vous? »
Si vous répondez par l’affirmative, vous avez beaucoup de chances qu’Il soit miséricordieux avec vous.
Si vous répondez par la négative, pensez-vous vous avoir la chance de bénéficier de sa misericorde ?
À 80 ans,on devient sage et tolérant. À 80 ans,on ne continue pas à se battre comme si on était jeune. À 80 ans,on ne met pas son orgueil en avant. À 80 ans,on réuni ses enfants, sa famille.
En ce mois de Ramadan, je voudrais demander au Chef de l’Etat de faire comme notre prophète Muhammad (SWS). En effet,pendant le mois de Ramadan, il liberait tous ceux qui avaient été faits prisonniers lors des batailles qu’il menait. Il affranchissait beaucoup d’esclaves.
Je souhaite de tout mon cœur que ce mois de Ramadan, le Chef de l’Etat fasse preuve de beaucoup de tolérance.
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Qu’il ne tienne pas compte des coups qu’il reçoit de notre part. Ces coups sont donnés dans le cadre de notre adversité politique. Les critiques désobligeantes ?
Même Dieu en reçoit régulièrement de la part de ses créatures que nous sommes. Ce n’est donc pas lui qui en sera épargné.
C’est ma dernière parole de la journée avant d’entamer dès demain, Inchallah, le mois de Ramadan où je vais ranger mes armes. J’espère vivement être entendu par le Chef de l’Etat.
Mon message s’adresse ici au Chef de l’Etat et non au Président du RHDP.
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